CORONAVIRUS AU 1/03/2020
Si la pandémie de grippe passe chaque année comme une lettre à la poste (elle est pourtant, en France, beaucoup plus meurtrière jusqu'à présent), celle du coronavirus, elle, bat toujours le tambour de guerre.
Pourtant, il est clair qu'aujourd'hui, les données de base n'indiquent pas une situation très inquiétante :
3001 décès, 42 728 guéris et 35 011 encore en traitement, pour 7 607 en état sérieux. Sans doute, le nombre réel d'infectés est il beaucoup plus important, à multiplier par 4 si on a pas de chance, et par 10 si on en a, soit qu'il n'y ait pas eu de symptômes, soit des symptômes légers, surmontés en quelques jours.
De fait, pour les sociétés humaines, le problème ne se situe pas là.
Le problème chinois est un problème de prise en charge, hôpitaux insuffisants, vite débordés, coûts des soins à la charge des malades, qui dissuadaient de s'y rendre. Quand aux morts qu'on voyait dans les rues, rien n'indique que cela soit dû au coronavirus. J'ai déjà vu pas mal de personnes secourues dans la rue, bien avant celui-ci, et chacun d'entre nous, en a vu aussi...
On voit, le problème est ailleurs : les entassements, comme dans les bétaillères flottantes ou bateaux de croisières, bêtise monumentale des comportements, parce que pendant des décennies, rien n'était grave au fond, système de santé insuffisants ou défaillants.
On ne saurait aussi trop dire que ces grandes métropoles "progressistes", sont condamnées aussi, ingérables, nid de maladies, problèmes récurrents des climatiseurs aussi...
Pour le système français, déjà en crise AVANT le coronavirus, il est clair que cela va être un sacré choc. Comme le disait le site Deagel à propos d'Ebola, les taux de survie n'ont rien à voir, entre des patients traités par des nuées de soignants pouvant agir correctement et selon les règles (survie à 50 %) et ceux qui arrivent dans des structures ayant implosées sous la poussée (mortalité de 90 à 100 %)...
Or, comme partout, c'est le zéro stock qui prévaut, et le 100 % d'occupation... Marge de manoeuvre ? Zéro.
Après, il y a l'impact sur les "chaines de valeur", de 15 000 kilomètres. Impact ? Colossal. Et s'il y a reprise, ce ne sera pas à 100 % ou plus, mais à 80 % ou moins.

On voit que la Chine industrielle a cessé d'exister dans cette carte de la pollution (Nasa).
Il y a aussi les comiques et les charlots de situation. le débile du moment nous dit qu'il ne peut y avoir de confinement à Paris. Bon, p'tit gars, on en reparle, disons, au 10 000° cas parisien. A part les personnels de santé et les policiers, plus personne ne sera dans les rues, et les magasins seront fermés, sauf les alimentaires réquisitionnés. Les autres se seront bien auto-confinés, et auront invoqué le droit de retrait.
Quand aux crétins qui nous gouvernent, ils ont fait passer le 49.3. Ils n'ont rien compris au film, l'épidémie était le prétexte rêvé pour arrêter avec pas trop de frais, ce monument à la connerie présidentielle (grande)...
Encore plus crétins, les dirigeants de l'union européenne, qui ne veulent toujours pas entendre parler de frontières... Et ceux qui laissent se dérouler des matchs de fouteballe avec plus de 50 000 personnes réunies, dont certains viennent de zones contaminées.
Le coronavirus, intrinsèquement, n'était pas pour les sociétés humaines une chose insurmontable. Mais la globalisation a tellement fragilisé ces sociétés, qu'il est clair qu'il est en train de les faire dérailler.
Au 19° siècle, kipling, dans son poème "les grands vapeurs", avait prévenu les britanniques que le fait de dépendre à 80 % de l'étranger pour sa nourriture, les exposaient à la mort par famine. Loin de vouloir remettre en cause leur dépendance à l'étranger (ils le firent après 1940 seulement), ils entreprirent une course à l'armement inefficace, qui les ruinèrent et qui reposait sur de faux postulats, et leur flotte se révéla inadapté totalement, une charge plutôt qu'une arme...
"Le coronavirus déclenche une tempête financière, prélude à une nouvelle récession mondiale"
"Plus grave encore que le Coronavirus, la grippe saisonnière a déjà fait 34 morts en France métropolitaine".
Si la Chine n'a pas toujours réagi de manière heureuse (on ne peut l'en blâmer), par contre, sa main n'a pas tremblé, et elle a été ferme. On peut dire que le mandat du ciel tient toujours à la dynastie. Pour l'instant. Il reste le redémarrage.
"Le Coronavirus se répand dans le monde car les gouvernements réagissent trop lentement". On est dans les 5 étapes du deuil, encore dans la phase de choc et déni...
"Covid -19 miroir de la crise".
"Coronavirus : un grain de sable dans l’économie mondiale ?"
"Pensées impures". De JH Kunstler
Le "monde", se vautre, décidément, dans son vomi, et son absence de décence : "Les propos erronés de Marine Le Pen sur le coronavirus, l’UE et la fermeture des frontières". On en reparle au millième cas, et au 10 000°. Dans la foulée : "Facho le Bruno ? Pour Le Maire, « l’épidémie change la donne de la mondialisation »". Pourtant, même Pasteur avait dit que la réémergence des pandémies n'était qu'une question de temps... Il n'était pas au courant ? Il n'avait pas écouté à l'école.
"Bad Decisions Have Spread Coronavirus"
L'économie mondiale, donc, s'éteint non pas doucement, comme le disait Sannat, mais brutalement, comme un moteur qui cale.