CRISES EN TOUS GENRES. CORONAVIRUS EN TETE...
31 Mars 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie, #pandémie
D'abord, crise du pétrole. L'Arabie séoudite opère dans une guerre à mort avec le schiste US. Pendant une baisse de la demande limitée encore à 15 millions de barils /jour, la production est poussée à fond, même si une bonne partie sera consommée en interne. Avec l'engorgement des capacités de stockage, on peut sans doute, même envisager un prix du pétrole en dessous de 10 $ le baril.
Contrairement à ce qui est dit dans l'article, le coronavirus est pour beaucoup dans la baisse du prix. Il a enclenché une baisse de la demande non gérable.
Le cloporte veut pousser la production de masques en France à 1 millions par jour. Toujours dérisoire, toujours ridicule, toujours petit et méprisable. Il faudrait 100 fois ce montant...
Le problème, c'est 60 ans de désindustrialisation. Et contre cela, pas de remède. Une filière ne se recrée pas un tour de main, et il semble illusoire de penser à un retour des liaisons aériennes. En effet, Hong Kong réimporte, avec ses ressortissants qui rentrent, des cas de coronavirus. Les frontières se recréent, elles aussi, y compris celles entre les états des USA.
"A plusieurs points de vue, le coronavirus est le visage du monde global.
Sa prolifération a été rendue possible par le culte du mouvement incessant, par cette manie des masses de passer le week-end à Venise, les vacances d'hiver pour les Chinois à Paris par exemple, quand les habitants des pays tempérés ou froids cherchent le soleil et la chaleur."
"Dans le même temps, le coronavirus est le signe de la défaite du monde global.
Certains des mythes globalistes viennent de tomber. Celui du citoyen du monde. Aux poubelles de l'histoire, il est rentré sur un territoire, restreint à son logis. Faisant chuter avec lui le culte du déplacement incessant, Je bouge donc je suis. Remplacé par Je me terre donc je vis."
Les "citoyens du monde", se plaignent de ne pas être rapatrié assez vite, et de ne pouvoir se faire rembourser leurs billets et leurs voyages, ils sont dérisoires, ridicules, petits et méprisables.
Comme on peut s'attendre logiquement à 2 ans de pandémies, il est clair que le secteur aérien ne se relèvera pas. Ses pertes, désormais, se chiffreraient à 250 milliards.
Comment sortir du confinement, sans relancer la pandémie ? Pas évident, et surtout, pas pour un monde sans frontières.
"C'est la fin du libéralisme, comme le communisme a pris fin."
Sauver le capitalisme, comme le veut le cloporte, c'est désormais impossible. Sauver le "projet" européen, impossible aussi...
Les pertes faramineuses observées dans l'économie française, finalement, c'est le dégonflement de l'économie fictive, assise sur la consommation, consommation, elle même, largement alimentée par l'emprunt. La "branlecouilli", nom combien évocateur donnée par discotonio.
Bref, la fin du communisme finalement, risque d'avoir été une promenade de santé, par rapport à l'implosion de la globalisation.
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