- 35 % ET REPRISE EN "L"
4 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #pandémie, #economie
La baisse de consommation pétrolière atteint les 35 millions de barils/jour, apparemment. Et devrait encore accélérer.
Ce qui donne une idée du freinage prédit par Fatih Birol, et sa baisse de production de 101 millions de barils/jour à 61 de 2020 à 2030.
Finalement, on semble bien tomber dans le trou. Même si les USA ne laisseront pas tomber le schiste, c'est leur monnaie qui risque de s'effondrer et suivre le schiste, à vouloir retenir Will E. Coyot au dessus du précipice.
"With billions of people forced to stay at home, demand for gasoline, diesel and jet has collapsed by about as much 35 million barrels a day."
Quand à annoncer une reprise en "L", il faut dire la vérité. Au mieux, une stabilisation.
Les aérogares risquent, finalement, n'être plus que des bâtiments abandonnés. Dans 2000 ans, on risque de se poser des questions sur le pourquoi de l'existence des pistes d'envols. Quel culte aurait on fait là ???
Surtout, si, pour le coronavirus, la situation semble être celui du pot qui a contenu l'huile et qu'on n'arrive plus à dégraisser. Les cas semblent reparaitre, même à petit bruit, cela crée une inquiétude et un changement d'attitude.
Même si le confinement ou au moins, une moindre bougeotte n'est prescrite qu'au plus de 60 ans, cela risque de faire un beau trou dans les chiffres d'affaires de bien des secteurs...
Quand aux prévisions, établies il n'y a pas un mois, cela finalement est devenu un gag, même pas drôle, ou alors, le comique de situation à la Buster Keaton.
Le gouvernement français, lui, est incapable de réagir et est tétanisé, répondant en retard et à contre temps. Exactement mai 1940.
La crise financière, à mon avis, sera évité. Mais sans doute au prix de la destruction de la monnaie... Si l'économie ne repart pas en Chine, c'est que ni la consommation intérieure ni l'exportation ne redémarrent. En période de confinement, on n'achète pas de voiture, on ne fait pas de shopping, on se contente de faire les achats de nécessité. D'autant que l'inquiétude économique sur la reprise, fait qu'on se contente des dépenses contraintes.
Une crise en L, ce sera au mieux, une consolidation à un niveau très bas, et l'abandon des paramètres anciens, sur les marchés immobiliers, automobiles, financiers, etc...
Au mieux, nous deviendrons un Cuba, sans la salsa, sans le soleil, avec la perte de beaucoup d'illusions... Si nous retrouvions 80 % du niveau antérieur, ce serait effectivement, une réussite exceptionnelle...
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