CORONAVIRUS... 13/04/2020
13 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Energie, #Politique, #pandémie
Pendant que la crise du coronavirus se déroule, on voit paraitre certaines nouvelles extrêmement intéressantes.
L'écologiste idiot (répétition), qui vous disait ; "transport en commun plutôt que transport individuel", ne sait pas compter. Le transport en commun dévore une énergie tout aussi importante que le transport individuel. L'énergie grise des infrastructures, de leur entretien, et des inconvénients que le TEC apporte, notamment concentration de la population, et des infrastructures que cette concentration nécessite, la grande métropole par excellence...
Ensuite, dans le cas du coronavirus, mais aussi coqueluche, tuberculose, le TEC new Yorkais ou parisien se voit être très efficace pour le transmettre. New York, d'ailleurs, est l'épicentre actuel de la pandémie de coronavirus.
Le medeux MEDEF entend bien profiter de la situation pour imposer un nouveau recul social. Mais là, il vient en télescopage avec l'industrie du tourisme, qui déjà, est exsangue. Cela va saigner au sommet. Il n'est pas venu à l'esprit des demeurés qui dirigent le Medef, que sans vacances, c'est la totalité du tissu touristique qui plonge, parce que la clientèle internationale, et même européenne, j'ai comme un doute cet été...
Par contre, la réforme des retraites semble avoir du plomb dans l'aile, et n'être plus d'actualité. Comme le disent les renseignements, le déconfinement risque d'être sanglant, et pas qu'au sens figuré. Un fluide compressé a tendance à reprendre son volume initial, échauffé... Niveau hôtellerie restauration, seuls les hôtels réquisitionnés pour accueillir les patients isolés devront s'en tirer...
Côté assurances, elles se fendent, pour les entreprises, d'un petit geste, mais une pandémie, c'est par essence, inassurable.
Les propriétaires immobiliers, notamment ceux pratiquant la location temporaire airbnb, sont morts s'ils sont endettés...
La production pétrolière US baisse de 600 000 barils/ jour et ce n'est qu'un début. Malgré la subvention déguisée (le gonflement des réserves stratégiques), le secteur du pétrole de schiste coule, et, avec lui, la Banque Nationale Suisse. Il semble que le message ait été compris à Washington.
Les pays qui s'en sortent le mieux pour la pandémie, sont ceux qui ont gardés une industrie. ceux qui faisaient dans "le service", ou branlecouillie, n'ont, en fait, rien, sauf des capacités marginales, longues à monter en puissance. Surtout si cette branlecouillie est marié avec le zéro stock et juste à temps... Le stock est vite épuisé, et il n'y a pas de capacités de production disponible, malgré les efforts de tous les moignons d'industries restantes et renaissantes, notamment textiles. Mais aussi, manque de respirateurs, de gel, de tests... Tout ce que le tourisme n'est pas capable d'apporter...
Des nouvelles du monde, il est clair que le remède -peu coûteux- semble fonctionner, malgré l'excommunication parisianniste.
"Dans l'étude du risque d'effondrement, le coronavirus est toutefois une confrontation des modèles à la réalité. Une pandémie est parfois considérée comme un facteur déclenchant d'effondrement global. "
"En Europe certaines stratégies sanitaires ont été oubliées (tests, stocks préventifs, port du masque au quotidien), parce nous n'en avons plus eu besoin quasiment depuis la grippe espagnole de 1918. L'oubli des techniques et des stratégies est en soi un facteur aggravant dans le risque d'effondrement."
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