EFFONDREMENT DE LA REGION PARISIENNE...
2 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #pandémie
Le ramassis de crétins, qui s'appelaient "écologistes", nous bassinaient avec le "transport en commun, plutôt qu'individuel !". Parmi les problèmes du transports en commun, c'est que sur 90 % du territoire, il n'existe pas, et que -miracle- les cas de coronavirus y sont beaucoup moins importants.
Pour les transports en commun en Île-de-France, voici la situation.
Une exploitation réduite de temps de guerre. (à noter que les Zeurelaiplusombredenotristoir ont été les seules, quasiment, où la SNCF, aient réussie à équilibrer ses comptes, avec la formule magique de trains rares, mais complétement bondés). Certaines activités, plus elles travaillent, plus elles creusent les déficits.
Un arrêt des chantiers de maintenance et de construction de lignes. L'état déjà désastreux du réseau, risque donc de s'aggraver.
Les chantiers ne seront pas terminés pour les (de plus en plus hypothétiques) Jeux Olympiques de 2024. Effectivement, le "risque", qu'il n'y ait pas de JO en 2024 est évident. Entre nous, les JO représente le type même d'évènement directement touché par une épidémie. Pour l'instant, ceux du Japon sont reportés d'un an, avant peut-être d'être tout simplement annulés. Cela dépendra effectivement de la possibilité de relancer une activité, d'abord dans ses secteurs vitaux, les JO, c'est de la fanfreluche.
La crise actuelle remet aussi en question le projet du Grand Paris et de manière générale toutes les ambitions des "villes-mondes". C'est toute la politique d'urbanisme en la Région Île-de-France de ces dernières décennies qui est bouleversée. Il est clair que plus la pression de la pandémie sur la région parisienne sera importante, plus son attractivité chutera, et plus son caractère répulsif s'accroitra.
Du fait du confinement, une chute de la fréquentation. Celle-ci n'atteint plus que 10 % de la normale.
Conséquence du confinement : une perte de rentrées d'argent pour financer les transports publics, qui représente 500 millions par mois.
Avec des pertes d'un milliard avouées, on passe sans doute très en dessous du niveau réel.
Ainsi, l'activité qui finançait le coût des infrastructures en Île-de-France ayant fortement chuté, il devient de plus en plus difficile de les maintenir. Et tout cela au bout de juste 2 semaines de confinement. Qu'en sera-t'il au bout de 6 semaines de confinement total suivi d'un "déconfinement progressif" comme annoncé par Edouard Philippe hier soir ?
Pour le plaisir, on peut relire la déclaration commune des maires de Paris et de Londres en juin 2016 faisant l'apologie des villes-mondes.

Crétin un jour, crétin toujours. Si pour les biologistes, les paquebots de croisières sont des "boites de pétri flottantes", les villes-monde, le sont aussi. En pire. Au lieu d'avoir des milliers de décérébrés, il y en a des millions, capables de voter à 90 % comme un soviet et s'imaginant, pour la plupart que tout va recommencer comme avant.
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