ET L'IMMONDE EN VINT A DIRE LA VERITE...
9 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie
Ou du moins, une partie de la vérité énergétique, que d'aucuns crient depuis des années.
"Les contraintes du confinement vont lourdement peser sur le transport mondial, bien au-delà de la levée progressive des mesures de restriction de déplacement : personne n’imagine à court terme un retour à la normale du trafic aérien, encore moins une explosion des échanges internationaux. Si la pandémie peut être contenue, tant qu’un vaccin n’aura pas été mis au point, le virus risque de ressurgir périodiquement, ce qui pèsera sur le rythme des échanges".
On peut y rajouter :
"le leurre des prix bas"
"ils font croire à l’abondance de pétrole, alors que les découvertes sont au plus bas et que seul le pétrole non conventionnel, comme les sables bitumineux au Canada ou les pétroles de schiste américains, est en croissance, avec des coûts faramineux, qui ne sont désormais plus soutenables pour les producteurs".
Les gargouilles et crapauds de l'immonde ont donc été obligé de se rendre à l'évidence et de rendre les armes.
Il ne reste plus qu'à attendre le prochain renversement de veste, disant que c'est pour cette raison que la crise du coronavirus a été une superbe occasion de démolition contrôlée.
De fait, si vous aviez l'esprit suicidaire et si vous envisagiez une croisière, c'est plutôt râpé. Pour les voyages en avion, à moins que vous n'envisagiez une possibilité de quarantaine, que loin de vous accueillir à bras ouverts, on vous jette des pierres, vous vous abstiendrez, et que le reliquat du transport aérien sera à bas bruit, sans doute du fret.
Quand à "l'occasion", l'immonde se contredit. Ce ne sera pas une "occasion", mais une obligation. Parce qu'entre découvertes au plus bas, et coût faramineux, ce n'est pas un choix qui s'offre à nous. C'est la voie à suivre, et là, on peut dire "TINA". There is no alternative.
Pour ce qui est du prix négatif, le continent nord américain montre la voie. Le charbon de la powder river à 11.30 la short ton (907 kg), le baril de wyoming en négatif, celui de l'Alberta à 4.58 $ et le gaz du champ du bassin Permien, en négatif à - 4 $ le BTU, celui-ci et celui du champ de Bakken torchés, parce qu'il n'y a pas d'infrastructures pouvant le consommer sur place où pas de population pour se faire...
J'avais oublié, l'effondrement de la production canadienne d'Uranium, faute de rentabilité...
Ce n'est pas un choix, c'est une tendance lourde et une obligation.
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