EUH... TROP COURT...
12 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Actualités, #pandémie
L'OPEP +, donc, a réussi à transiger sur une diminution de la production pétrolière de 10 millions de barils/jour.
Les mauvais esprits vous diraient que réduire la production de pétrole de 10 millions de barils/jour, alors que la consommation a baissé de 20 (hypothèse optimiste) à 35, c'est mieux que rien, mais les réserves seront quand même totalement pleine début juin, au lieu de fin mai.
Ah oui, c'est sûr, j'oubliais que dès que les confinements seraient levés, tout repartirait comme avant... Là, j'entends mon tonton qui tousse... Ou plutôt qui ne tousse plus...
Je pense finalement, que les promesses de réduction, sont, finalement, celle qui coïncident, non pas à une réelle volonté de réduire la production, mais dans le cas mexicain, par exemple, au déclin naturel de celle-ci, à une pause dans les forages. Le déclin naturel des puits étant de 6 %, on voit finalement que l'effort en est pas tout à fait un. Il y aura effort et rebond quand on aura programmé une baisse de 40 %, mais c'est impossible. La plupart des gisements dont on aurait arrêté la production aurait du mal à repartir. En fait, le déclin naturel fera une part du chemin, et les gisements les moins productifs seront abandonnés, si on le peut.
Bref, rien n'est réglé. La moitié du chemin est fait, ou seulement le tiers suivant les cas, et rien ne dit que l'effondrement de la consommation s'arrêtera.
Finalement, le covid a prouvé que ce n'était pas si difficile de se passer de pétrole. Il suffit d'enlever l'inutile.
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