LE CHARBON SOMBRE... EN MEME TEMPS QUE LE TRANSPORT AERIEN...
12 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #transport aérien
Aux USA le charbon maintient sa spirale de la mort, la baisse de production en mars 2020 atteint 36 %, par rapport à mars 2019.
"L'EIA prévoit que la production de charbon chutera de 153 millions de tonnes, ou 22%, pour atteindre 537 millions de tonnes en 2020."
Les centrales au charbon (90 % de la demande) qui fonctionnaient l'année dernière aux 2/3 de leurs capacités, soit l'optimum, a vu son utilisation baisser sous les 50 %. La logique, dans une industrie vieillissante, c'est d'arrêter ces centrales, une fois brûlées les réserves considérables qui y existent. D'ailleurs, même s'il est facile de stocker le charbon, ces réserves apparaissent comme pleines.
«Je pense que les gens vont être surpris de la rapidité avec laquelle la part de marché du charbon va diminuer».
la baisse de la demande, liée au coronavirus, la production en électricité renouvelable qui dépasse celle du charbon, ne présage pas d'un bon avenir. Si on attend un rebond l'année prochaine, liée à l'arrêt des forages gaziers, il faut quand même noter que la production de gaz a baissé déjà de 11 %, mais celle de charbon, de 23 %. L'agence de l'énergie attend une baisse de 22 % pour l'année, de la production de charbon.
Le secteur lui, n'avait pas d'accès facile aux liquidités, et c'est encore pire désormais.
En Chine, le politiquement correct ne voit pas de baisse de la consommation de charbon, ni de hausse d'ailleurs, d'ici 2040. Le surplus de consommation sera assuré par le renouvelable. De fait, je m'aperçois avec délices que les mines chinoises, largement surexploitées, et à l'agonie, ont quand même un avenir brillant devant elles... Cette progression, en fait, est invraisemblable, parce qu'elle se base sur deux impossibilités. Que la consommation progresse encore, et que la production de charbon se maintienne...
L'IATA vit aussi sa spirale de la mort, et annonce, épouvantée, aux gouvernements un certain nombre de faits, bien que ceux ci soient vus encore, avec une optique très optimiste.
252 milliards de pertes, 25 millions d'emplois menacés, 61 milliards de pertes de trésorerie, et 3 ans de trafic perturbé. L'IATA veut recommencer comme avant. Ils risquent d'être déçus. Notamment en orient, c'est très dissuasif pour le voyageur de trouver des gabelous masqués, qui vous mettent un thermomètre (même sur le front), et qui vous confine pour 15 jours (à vos frais), si cela ne convient pas... D'autant que les mesures de débouclages des frontières risquent de trainer en longueur...
Bien sûr, l'IATA n'a pas suggéré de laisser faire le marché, par les dépôts de bilan, mais sucerait bien des subventions à tout-va. Bien sûr, ils ne veulent pas entendre, non plus, parler d'augmentation de capital réservé aux états qui mettraient la main au pot.
De fait, ce qui est sûr, c'est que les compagnies aériennes sont incapables de survivre hors du cadre très laxiste en matière de santé, qui existait avant le coronavirus, et les états, ne peuvent transiger sur ce volet, ce serait politiquement ingérable.
Pour Air Rance, il faudrait lui suggérer de finir de supprimer quelques lignes encore : toutes celles qui concernent la France, et toutes celles qui concernent l'Europe (UE + GB). Par ces temps, elles sont totalement inutiles.
Bon, bien entendu, il y aura toujours quelques têtes vides qui ne comprendront jamais rien, comme l'a dit un internaute et capables de réserver des croisières. le seul problème, c'est que les compagnies maritimes de croisières risquent de ne plus exister...
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