LE CHOUIA
28 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #transport aérien
Pardon pour cet arabisme. L'emprunt d'un mot d'une langue à une autre.
Comme Michel Drac, je pense que la p'tite bêbête appelée coronavirus, est un bon justificatif d'un effondrement économique, et d'un usage débridé de la planche à dettes, puis à billets. Lui ne se hasarde pas à dire que la p'tite bêbête a été relâchée inopinément à portée d'un labo militaire chinois (pour lui faire porter le chapeau).
D'ailleurs, c'est bien connu, les 20 000 personnes qui travaillent dans les labos militaires ne pensent pas à biduler les bêbêtes pour qu'elles s'occupent des méchants (les autres).
En plus, la dite bêbête apparait vraiment comme militaire. C'est à dire faisant peu de victimes, mais malades longtemps, et faisant s'effondrer le système de santé. Bref, l'arme militaire par excellence.
Moi, étant donné tout ce que j'ai dit avant, je crois bien que la bêbête a été envoyée jouer dehors, idéalement avant qu'on annonce la baisse de la production pétrolière, et ce, sans retour, dans un contexte où, depuis septembre, la déroute financière s'avérait de plus en plus sévère et l'économie réelle en réanimation, pardon, coma dépassé.
Comme je l'ai dit, la bêbête, c'est la faute à pas de chance. L'économie "de services", alimentée largement par les revenus des retraités, est exsangue, parce que les dits retraités ne vont sans doute pas aller de sitôt au restau, dont ils étaient les principaux clients. Cela m'avait d'ailleurs frappé il y a une dizaine d'années. Les restau étaient plein, mais visiblement, les payeurs, c'étaient les cheveux gris.
Comme aux temps des "Zeurelaiplusombredenotristoir", on a un peu laissé se vider les Ehpad. A l'époque, c'étaient les asiles psychiatriques qui avaient été vidés ainsi, par la faim. Au Vinatier, 100 % de pertes, à Sainte Marie au Puy, 0 %. Il faut dire que la soeur économe, sans doute très attachée à son titre (une championne !), et méritant vraiment la fonction (et même une championne internationale !), avait, à la déclaration de guerre, garni considérablement le buffet. Pourtant, les 2 instituts avaient aussi leurs jardins. Mais dans un cas, les pensionnaires n'étaient pas prioritaires.
Très en avance sur son temps, la soeur avait bien compris que le zéro stock et le juste à temps, c'était une invention de Satan. Bref des nippons, vraiment pas pon. Pas bon, voulais je dire.
Le coronavirus, finalement, a fait disparaitre l'économie dite de branlecouille, pour simplement, ce qui est utile. C'est à dire pas grand chose.
Sannat confirme ce que j'avais dit. Airbus est en voie d'effondrement. Comme le trafic aérien ne reprendra pas de sitôt au niveau où il était, il y aura beaucoup d'appareils excédentaires, donc, peu de nouvelles commandes, beaucoup de reports, d'annulations, et de pertes simples de commandes, de société mises en banqueroute.
De "région motrice", Toulouse et son aura vont tomber au stade de "trou à merde", sans aucune transition. la transition, d'une société contente d'elle même, avec un carnet de commande rempli, à une société en déshérence aura pris 2 mois.
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