LE MARCHE DU PETROLE A RENCONTRE SON ICEBERG
20 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique, #pandémie, #energie
Les prix du pétrole, le WTI texan, s'est effondré aux alentours de 10 $, malgré tous les efforts de Donald, pour le remonter à grands coups de touites.
Mais le touite ne remplace, ni la consommation défaillante, ni les capacités de stockages qui ne sont pas là, ni le pouvoir d'achat défunt.
Il était évident que les prix négatifs apparus au Montana, certes, pour du bitume, remonterait la gamme. Une bonne partie, d'ailleurs, de l'agriculture US, qui travaillait pour produire de l'éthanol, est aussi touchée/coulée.
Bref, nous sommes dans un krach biblique, très bien raconté dans l'Apocalypse, où tous les prix s'effondrent, notamment ceux de l'énergie.
Politiquement, le capitaine de pédalo de l'Elysée, n'est pas à sa place, élu pour "nous adapter à la mondialisation", il est, en fait complétement pris en porte à faux.
"il faudrait à Emmanuel Macron mettre ses bottes dans les pas de l’opposition la plus radicale, de Mélenchon à Marine le Pen, ce qui est très peu vraisemblable. Mais, à tout le moins, il a d’une certaine façon légitimé dans son discours les propos de ses opposants les plus radicaux et rien que cela doit être remarqué. Dans le futur, il ne pourra plus chercher à déconsidérer ses opposants au prétexte que leurs propositions économiques seraient incohérentes. Alors, oui, avec ce discours, il a aussi suscité des espoirs immenses, et pas seulement par l’annonce d’une date de déconfinement. Naturellement, il sera jugé sur ses actes."
Le prix du pétrole, dans cette crise, est LE thermomètre de la crise dite du coronavirus. En fait, le coronavirus est pour les plus mal pensants (ou têtes de cons), comme moi, une démolition contrôlée, ou pour les plus confiants ou les plus naïfs, une "divine surprise", qui fait passer la poussée de fièvre commencée en septembre 2019 et que la majorité de la population ignorait, sous la responsabilité du coronavirus.
Pour elle, cette majorité, le coronavirus est LE responsable, alors que le monde économique était atteint d'un cancer de stade IV généralisé.
Comme je l'ai souvent dit, toutes les crises dégueulent en même temps. Tous les prix s'effondrent en même temps. Le charbon souffre plus que le reste. Si Trump avait cessé d'agresser le secteur, celui-ci, bien qu'il crie au secours, n'est pas secouru.
On va certainement, bien que le pouvoir ne le veuille pas, revenir à la monnaie comme variable d'ajustement.
Les découvertes de pétrole se vautrent, depuis bien des années.
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