RECUPERATION NON POSSIBLE...
1 Avril 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #pandémie
L'économie mondiale approchait des limites de ressources avant même l'apparition de l'épidémie de coronavirus. Cette situation n'est pas trop différente de celle de nombreuses économies antérieures avant leur effondrement. Le coronavirus pousse l'économie mondiale vers l'effondrement.
La capacité de charge du monde d'aujourd'hui est augmentée par l'approvisionnement énergétique mondial. Un problème majeur depuis 2014 est que les prix du pétrole sont trop bas pour les producteurs de pétrole . Le problème des coronavirus fait encore baisser les prix du pétrole.
Contrairement à ce que l'on peut penser, la pénurie de ressources se traduit par des prix bas. Pour une bonne raison. Les ressources des population s'effondrent. J'avais prédit un pétrole à 10 $. J'avais faux. Pour le Canada, il est tombé à 4.58 $. Les schistes bitumineux ont l'avantage de pouvoir arrêter, de suite, leur exploitation. Paradis, hier, des cloportes néo-libéraux, l'Alberta sombre...
"La population retraitée n'achètera plus de billets sur les navires de croisière pour l'année prochaine. En fait, les citoyens continueront probablement de s'inquiéter du fait que les vols en avion soient un lieu de transmission de maladies, ce qui rend les perspectives à plus long terme pour l'industrie du transport aérien moins optimistes."
Il semble bien que le transport aérien, comme la bétaillère flottante ne soient pas des "industries" d'avenir. Les commandes à Airbus sont tombées à zéro, et il n'y aura plus, ni pour Airbus, ni pour Boeing, d'avenir.
La pandémie d'ailleurs semble particulièrement forte aux USA, sans doute en relation avec les habitudes de voyages en avion.
Il est probable que les vagues de coronavirus, qui dureront, sans doutes, plusieurs mois, rend la reprise de certains secteurs, illusoire.
Le tourisme, hier fêté, est aujourd'hui une poisse sans nom, et l'effondrement de certains pays, certain. L'Italie, l'Espagne, la France, étaient des pays ayant l'habitude de gagner à ce tiercé, toutes les années. Le cheval est mort, la piste de course, fermée.
Dans la course à la vente du brut, aussi, il y a la fin du tourisme séoudien. Celui-ci, religieux avec les pèlerinages, est aussi une perte colossale de ressources.
Sans doute, le coronavirus aura été le coup de grâce d'un système malade, avec des conséquences qu'on a du mal à imaginer. Les préservatifs et le sida, par exemple. Sans doute, les pandémies ne vont pas être isolées. Le système de santé, surchargé, sans équipement et sans médicament, aura du mal à traiter les autres affections.
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