DANS LA GRANDE DEBACLE...
27 Mai 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #transport terrestre, #transport aérien, #pandémie, #politique
Décidément, les hommes politiques tiennent à leur virilité, à leur "airport" (oui, ça plus mieux bien qu'aéroport, too french), et globalement dans le monde, on a assisté à une orgie de prêts, de subventions, de garanties, par les pouvoirs publics, qui n'ont pas ben compris le problème.
Le problème, c'est que cette activité n'était déjà pas rentable avant, et était réalisée par des compagnies surendettées. En tout 123 milliards de $, qui porteront l'endettement à 550 milliards...
En Europe, Ryanair donc, continue son caca nerveux, pisse par terre et s'y roule dedans. La compagnie vient de s'apercevoir que son racket des petits aéroports, c'était désormais compliqué, et que le soutien du gouvernement irlandais, ça risquait d'être un peu juste. En effet, 3.5 millions d'habitants dans l'entité appelée Irlande, ça fait pas lourd dans la bataille. En plus, sa seule rentabilité, c'était les subventions qu'elle tirait sur les aéroports locaux...
Le pilote d'avion pourra toujours s'abonner au journal Polite (où travail Achille Talon), pour passer les longues heures où ils n'auront plus rien à glander : 50 000 à dégager aux USA.
Question transports aussi, les transports d'IDF prennent le bouillon. J'ai la solution à leur proposer : doubler le prix des billets pour faire payer le coût réel du transport, et non plus le laisser à la charge du contribuable, dont celui de la Creuse, du Cantal et de la Bretagne, qui n'en ont rien à cirer... J'ai bon, là ???
Les corbeaux, quand à eux, battent de l'aile, et laissent tomber leur fromage. Le problème, c'est qu'ils ne savent rien faire d'autre... Déjà que ce qu'ils savent faire, ça ne sert pas à grand chose.
Pour ce qui est des boites de Petri fixes (bétaillères fixes dans la nomenclature patrick@reymond), les grands centres commerciaux US tombent aussi comme des fromages cités précédemment. J.C. Penney, Neiman Marcus et J. Crew sont sous la protection de la loi des faillites. Si une partie des magasins pourra sans doute reprendre une activité, pour au moins une bonne moitié, leur avenir sera de servir de décor à des films d'horreurs, si du moins l'industrie cinématographique ne fait pas faillite. Plus vraisemblablement, ce sera des camps de SDF. En tous cas, ça ne vaudra plus grand chose.
Hertz US et Canada sont en faillite, ce qui n'empêche pas les dirigeants de se verser 16 millions de bonus. Là aussi, le cojone-à-virus n'est qu'un révélateur : la société perdait 1.5 $ par action l'année dernière, et 2.5 cette année. Moi, je serais plutôt d'avis de mettre tous ces branleurs incompétents au gnouf.
En France, pareil avec "La Halle", qui va virer 2000 employés et fermer des centaines de magasins. D'une manière générale, le tsunami social est en route. Conforama est dans une situation... inconfortable...
Pas de reprise mondiale en vue. les dépenses discrétionnaires, dont le budget vacances était une bonne part, va trinquer, et pas avec du pinard. Pour ce qui est de la France, Mirlicourtois nous précise que le scénario de rattrapage n'est pas au rendez vous. Xerfi nous parle de "réinvention de l'offre", le mot réinvention, très con est dans l'air du temps. On parlait avant d'augmentation salariale (Beuuuuhhh nous dit le Medef). Grand écart en vue dans les statistiques : - 7.5 % de pib pour seulement - 1 % pour l'emploi....) Moi je pense à bien plus.
Pas de secours à voir venir de l'épargne. En effet, la majeure partie de celle-ci, c'est quand même constitué par le remboursement des prêts en cours, non compensée par un volume de nouveaux prêts. Certains nous disent que les ménages ont trop d'argent ??? Qu'ils continuent à rembourser leurs dettes. A merde, dans le système de la monnaie dette, c'est de la destruction monétaire...
La dette publique, en nette augmentation ne compensera même pas le crunch de l'activité. La banque d'Angleterre elle, a arrêté l'hypocrisie de la dette. Elle finance directement le gouvernement.
Le coronavirus n'a été qu'une excuse, celle du renflouement ou plutôt de la tentative de renflouement du système qui est à bout de souffle, empile pertes, dettes, et incompétence.
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