QUESTIONS DE RESSOURCES...
18 Mai 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #energie
Il y en a qui, bien qu'assidus sur le blog, ne comprennent rien.
Bon, je vais essayer de réexpliquer.
Réduire la population de 7.5 milliards à 1 la population terrestre ne servirait à rien, vis-à-vis des ressources. Parce que pour bien exploiter un système, il faut, à la fois, une production d'intrants, et des gens qui utilisent les structures, et pas n'importe comment, d'une manière qui valorise ces structures.
Par exemple, le métro, le chemin de fer parisien, sont des gaspillages de ressources sans nom. Pourquoi ? Parce qu'inutiles 80 % du temps, et surchargées le reste.
Aux USA, Warren a fait du beurre avec le chemin de fer, parce qu'il transportait du fret pondéreux 100 % du temps, c'est à dire du charbon et du minerai de fer. Amtark, la partie qui transportait les passagers depuis Nixon-le-quetard (et oui, j'ai regardé "the Wire"), est systématiquement déficitaire. Et l'on peut penser que même si tout le trafic aérien était transféré sur le rail, le problème resterait identique. Les rythmes humains ne s'accordent pas au trafic 100 % du temps. Pour le charbon, c'est totalement différent, il peut voyager de jour, comme de nuit, et il en faut aussi, une sacré quantité pour justifier l'investissement. Et l'entretenir.
L'exemple du gaz naturel aux USA est emblématique, lui aussi : de prix négatif ou torché, parce qu'il n'y a pas l'infrastructure et qu'elle n'y sera jamais, parce qu'il faut aussi, une prévisibilité, qu'il n'a pas dans bien des endroits.
Besoins et ressources, sont étroitement ajustées. Et le problème des ressources serait peut être encore plus important avec seulement un milliard d'habitants sur terre. Une inadéquation minime entre ressources et besoins, soit par manque de ressource, soit, comme dans le cas observé pour le coronavirus, que le besoin baisse même provisoirement, même un petit peu, sans parler de l'impensable, soit un -20 %, c'est tout bonnement ingérable pour le système.
Et toute la connerie de ceux qui pensent maitriser le système ou pouvoir le maitriser, est sans limite. Même le bunker des ultras riches, aura tôt fait d'exploser dans les querelles intestines. Toutes communautés humaines réduites à un entre soi, bascule très vite dans la vendetta.
Gail Tverberg pense aussi à une démolition contrôlée et au ralenti. Et que nous avons atteint le point de basculement.
Le problème du rapport Meadows, était peut être un trop grand optimisme et une baisse lissée sur 80 ans. Je pense plutôt à une falaise de Sénèque comme le prévoit Ugo Bardi.
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