PETROLE "AU PLUS HAUT", AVIATION "AU PLUS BAS"...
8 Juin 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #energie, #transport aérien
Donc, on nous chante que tout baigne (sans doute dans l'huile ?), que les cours se redressent. Ouai, 40 $ c'est mieux que - 40 $, mais quand même... C'est encore loin du compte et du début de l'année (60). Le seul heureux de l'histoire, c'est le gouvernement mexicain qui avait assuré sa production, justement, à ce prix là.
Question emmerdements, LE fil rouge des 15 dernières années, ressurgit : le nucléaire. La bouse, tout le monde aura compris, l'EPR, celui finlandais, fait encore des siennes. Un défaut majeur de construction... Non ??? Pas possible. 15 ans pour se planter monstrueusement ???
La production d'avions civils va plonger de moitié dans le monde en 2020. D'abord pour Boeing, et ses 737 max, invendables, mais aussi pour les autres de sa gamme... Total, on va bientôt assister à des spectacles d'aéroports où les avions pouvant encore voler ne pourront même plus atterrir, le tarmac étant remplis de coucous cloués au sol.
L'effondrement de l'investissement dans le domaine de l'énergie va donc se continuer, et on assiste à ce que disait Orlov, la fin des nouveaux projets d'investissements, ou plutôt, leur retombée à un niveau si bas, que la production globale ne pourra que baisser, à l'exception du renouvelable.
Là, le baromètre, le montant des investissements, n'est pas bon. En effet, les prix du renouvelable sont dans une spirale de baisse marquée.
En Europe, avec l'effondrement de l'économie, le "nimby", devrait logiquement avoir du plomb dans l'aile.
Le plus important est ici :
"Prenant l’exemple d’Air France, quatre enseignants-chercheurs montrent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut passer d’une gestion du maintien de l’existant à celle de la suppression pure et simple des activités que condamnent les catastrophes à venir.
"Faut-il sauver Air France ? Maudit soit celui qui répondra : « Oui, sans hésiter. » Un expert du marketing ou un syndicaliste militant se rejoindront pour expliquer à quel point Air France est plus qu’une simple entreprise ; c’est un symbole, un mythe, un patrimoine, un fleuron, une fierté, à tel point que la foison de qualificatifs susciterait immédiatement une curiosité anthropologique qui s’attacherait à décoder ce que cet attachement si particulier et si puissant à cette entité nous dit de la cosmologie des Français.
Maudit soit aussi celui qui répondra trop hâtivement : « Non, Air France est incompatible avec les enjeux écologiques », ignorant justement tous les peuples, les collectifs, les affects qui nous attachent à cette entité si dense."
Politiquement, on va soutenir, en élaguant progressivement.
Airbus demande des "primes à la casse", pour ses trucs inutiles, et le torchon brûle avec sa clientèle.
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