BALTIMORE POUR L'APERO
15 Septembre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Donc, ma cité fétiche, Baltimore, poursuit tranquillement sa vie. 12 meurtres en une semaine, 34, 35 ou 36 personnes blessées, la routine, et la question lancinante : va t'on, cette année, passer la barre des 350 tués ?
Les bookmakers sont sur les dents...
Baltimore, désormais est une petite ville et les morts d'overdoses sont encore plus nombreux. 4 fois plus je crois, ce qui donne une espérance de vie à la naissance de 18 ans pour les hommes, et un sex ratio de 80/100... Les enfants sont souvent élevés par les grands mères, les femmes étant parties, putes ou mortes.
"Moment kerenski", nous dit Philippe Grasset pour le candidat Biden. Tout en sachant que la révolution russe fut vraiment un moment horrible, avec de larges zones contre-révolutionnaires, et cette fois, c'est largement différent. Les villes démocrates, souvent, ne sont même plus des noeuds de communications, sauf aériens, et seulement des centres de consommation. On peut estimer la chute de production de New York, à 90 %, 1979 en année de référence.
Ces grandes villes ne "produisaient", que du restaurant, du divertissement, des avocaillons, des lofts... Les jeunes blancs de bonne famille arrêtés lors des émeutes se ressemblent tous. La trentaine, diplômés, mais diplômés de merde, sans avenir professionnels, parents riches, souvent avec eux, des formations utiles, mais aussi, un grand nombre de diplômes de merde, qui ont vécus sur la bête et les dysfonctionnements de la société, avocats, psychologues, artistes...
Chronique simple d'un coup d'état contre Trump, avec des éléments d'accusations réels simples. Si, comme je l'ai dit, à NY il avait des liens évidents avec la mafia italo-américaine dans le bâtiment, il n'a pas de liens avec le complexe militaro-industriel, pas de liens avec l'industrie pharmaceutique, pas de liens avec le secteur pétrolier, pas de liens avec le secteur financiers... Ou du moins, des liens très ténus, insuffisants pour qu'ils pensent que c'est "leur homme". En plus, son narcissisme fait qu'il est difficilement corruptible comme les Clinton, Bush et Obama. En plus, il était riche et milliardaire avant d'atteindre la maison blanche...
Cerise sur le gâteau, il méprise souverainement le politiquement correct. Alors que le parti démocrate espère limiter les revendications sur les miettes : racisme/antiracisme, progressisme sociétal...
Après, la casse crée beaucoup d'ennemis aux ennemis de Trump... Bien sûr, dans le lot des arrêtés, il y a aussi des "trashs", blancs ou noirs... Eternel recours des bourgeoisies au lumpen prolétariat de Marx.
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