L'ADAPTATION
En matière immobilière...
Certains disent qu'il y a un "besoin structurel", de plus de logements, jeunes qui partent, divorces, etc...
En fait, on néglige un paramètre important. Pour cela, il faut avoir les moyens, financiers et en énergies.
Et ce "besoin structurel", il est en train de voler en éclat.
En effet, dans le monde occidental, c'était souvent l'alignement sur un "modèle" américain, qui voulait l'expulsion précoce du jeune, parce que jeunes et parents ne se supportaient plus, ou qu'il allait faire les études ou qu'il voulait baiser sans que cela se sache...
Ayant perdu son boulot, les universités et collèges fermant, la criminalité exponentielle des zones "démocrates" aidant, les loyers hors de prix, le 2.5 habitants réglementaires par logement a implosé. Le garnement ayant le choix entre le squat et le village de tente, souvent, se contente de lâchement revenir vivre chez ses parents. Avec de la bonne volonté, on peut trouver 3 ou 4 générations qui vivent sous le même toit.
Quelqu'un a fait scandale en disant que les smicardes n'avaient finalement, qu'à ne plus divorcer. Hérésie.
Je vais aller plus loin. Si vous croyez que vous aurez toujours un état pour vous torcher, vous vous trompez lourdement. L'unité de solidarité de base, c'est la famille. Et le touche pipi de l'avortement volera en éclat aussi. Ne pas avoir d'enfants, ce sera, à terme, crever de faim... Pour les vieux en Ephad, la survie n'est pas prévue. On trouvera ben quelque chose de plus sérieux que le covid.
Question USA, le pavillon qui faisait 100 M2 est passé à 300 M2 dans les années 1970. Comme les habitants ne voulaient pas forcément quitter leur pavillon et le coin qu'ils connaissaient depuis toujours, on y a injecté quelques noirs, jusqu'à ce qu'on y trouve quelques familles suffisamment délinquantes pour emmerder tout le monde, en les culpabilisant sur le racisme. Comme aux familles noirs, on avait ouvert les vannes du crédit, ils purent acheter les zones qui auraient eu besoin de rénovation et/ou qui avait tendance à péricliter. Elle est pas belle la vie.
Désormais, en plus de la shanty town ou village de tente, les églises réinventent les mini-maisons, et refont des lotissements sur des surfaces de timbres postes. 20 à 60 M2, souvent totalement autonomes.
En Grande Bretagne, ce sont ces trucs devenus inutiles qui sont réutilisés. Avec un petit commerce fermé, on fait facile 4 ou 5 logements mini, mais au prix de location maxi. On va donc voir les villes se rétrécir, comme jadis à l'époque romaine. Reste à savoir si on va rétrécir de 90 % (ce qui n'est pas impossible).
Bon, ça risque de faire un peu Union Soviétique, et appartement communautaire. Mais pour vous préparez, répétez 3 fois : "Hourra pour l'union soviétique".
En France, même topo un peu décalé, le nombre de logements proposés à la location explose, mais la loi économique qui voudrait que les loyers baisse, n'opère que peu ou pas... Il y a bien un jour où les commerces vides -ou les bureaux- seront reconvertis en plusieurs logements, du moins dans les grandes villes où il y a de la demande locative. Ailleurs, le commerce redevient un logement, c'est du déjà vu. La nature n'aime pas le vide. Mais la vacance dans certains endroits rend la démolition sèche incontournable.
Le "diesel renouvelable" que certains nous chante n'est pas, en fait nouveau. En France, nous avons un excellent modèle, venu des "Zeurlaiplusombredenotristoir". Le gouvernement français, celui de Vichy, alias "Etat Français", privé de carburant, réussi quand même à conserver un certain parc automobile en fonction, avec diverses sources variables, charbon de bois, éthanol, "biodiesel", mais une petite partie seulement, d'un parc de 3 millions de véhicules, qui était 1/10 de l'actuel. On va rigoler quand les gens vont s'apercevoir du peu qu'on peut sauvegarder...
Comme je l'ai souvent dit, notre civilisation est celle de "Will E Coyot", qui ne tombe dans le vide que quand il s'en aperçoit. Le transport aérien, le tourisme, en est l'illustration profonde. Comme l'a dit un lecteur, le monde d'après guerre, né dans les années 1970 où l'on s'en allait au bout du monde d'un coup d'avion est fini. Au moins pour une bonne partie de ceux qui en faisait partie. Il y aura beaucoup moins de vols, beaucoup moins d'avions, beaucoup moins de compagnies, et beaucoup moins de "besoins". Le touriste est resté chez nous. Enlevez la voiture, il ira se promener à pieds, pas loin de chez lui, comme en 1900.
Sans doute y aura t'il consolidation du transport aérien à un niveau très bas. Tant pis pour le président de l'IATA, réduit à faire un caca nerveux, pisser par terre et s'y rouler dedans.
Le crétinisme appliqué et assumé des "bougistes", aura quand même du mal à sauver les compagnies aériennes...
1 % de la population, les plus riches, consomment 15 % de l'énergie et 10 % de la population, 52 %.