CHRONIQUE DE L'EFFONDREMENT XII. Il EST NECESSAIRE DE SAVOIR COMPTER...
21 Octobre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Politique
Comme l'a dit un lecteur, la novlangue règne en maitre. Auchan ne vend pas ses magasins chinois pour pouvoir se développer. Un simple calcul suffit. 3 milliards de prix de vente, endettement de 5 milliards, Auchan consolide provisoirement sa trésorerie, qui sera un peu moins négative.
Niveau ? CE2 ? 5 - 3 ça fait combien ???
Auchan est simplement en train de dire : "Encore un instant, monsieur le bourreau". Les ventes, visiblement, plongent en Chine. Comme en occident.
On arrivera à une image, caricaturale, comme on voit dans le fouteballe, des matchs sans spectateurs. Et bientôt sans personne devant les écrans.
L'activité économique du foute était résiliente quand elle s'appuyait sur ses spectateurs. Les joueurs étaient nettement moins bien payés. Aujourd'hui, dépendant à 80 % des droits télés, elle n'a plus cette résilience. Comme la grande distribution. Elle est arrivée à un stade de rigidité extrême, et une dérive bureaucratique sans précédent. Rien d'étonnant à ce que les distributeurs qui résistent soient ceux qui collent au terrain, genre Leclerc, intermarché ou super U.
Le foute ne peut vivre sans des flux croissant de monnaie...
Les restos du coeur, ou plutôt, les cathos zombies comme aurait dit je ne sais plus qui, se rendent compte que leur business n'est plus tenable. 6 tonnes récoltées contre 25 l'année dernière en Alsace. Déjà, il y avait crise l'année dernière... Et les sollicités ne sont pas content. Des destinataires de l'aide.
Là aussi, l'actualité, est ravageuse, avec les meurtres islamistes -pourquoi donner à ceux qui nous haïssent ?-, et la baisse de disponibilités des beaucoup. Si l'épargne, globalement, bondit, ce ne sont pas les mêmes qui ont de l'épargne et ceux qui se serrent la ceinture.
Les riches ne partagent pas (les 20 % qui ont 80 % de l'épargne). Ils sont radins, les "moyens" étaient plus donnant. Mais les moyens se concentrent peut être désormais sur les leurs et leurs proches, comme aurait dit je sais plus qui -un raciste, bien sûr-.
Là aussi, nous avons atteint les limites de la société. Partager était déjà problématique quand le flux de richesse a commencé à voir son débit faiblir. Maintenant que le dit flux est "négatif", il va y avoir du sport. De nouvelles bouches, ça veut dire, "à qui faut il enlever le pain ?".
Cette "sensibilité", de "gôche", est désormais en porte à faux. Les poches creusent n'ont rien à partager et les poches riches ne veulent pas partager.
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