NOUS AVONS BIEN ATTEINT LE NIVEAU DU KRACH VI : "DEDENSIFICATION" QU'ILS DISENT...
12 Octobre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
A Roubaix, donc, on va dédensifier.
Facile et petit bras, l'immobilier n'y vaut rien et en plus est pourri, et la population se barre. Le lot des villes ouvrières/désindustrialisées et paupérisées. En plus du vote RN. Ou Trump.
Dédensifier est aussi un gros mot, parce que ça va contre le dogme de croissance.
Le second problème est que certaines villes sont des repoussoirs de "classes moyennes", lire classes populaires qui veulent pêter plus haut que leur cul. La vraie appellation, ça serait d'en avoir une pour le bas de l'échelle sociale, comme il existe celle de "pauvre blanc" aux USA.
Les promoteurs veulent "sécuriser", leurs investissements, par un % de logements sociaux, alors que les dits logements sociaux, il n'y a que ça dans certaines villes...
Les zones rurales ont déjà vu ce genre de phénomènes. Des maisons qui valaient 3 sous rachetées et démolies par les agriculteurs restants. Des villages dont on a perdu la trace.
En réalité, là aussi, on a des phénomènes de dépassement des ressources et des intrants. Les derniers quartiers lancés, pourtant récent, sont souvent malades dans les villes en décroissance. Pas de demandes, une population "déportée" des habitats qualifiés d'indignes pour masquer l'échec, c'est le lot de bien des villes, grandes, moyennes ou petites.
Là aussi, nous avions bien atteint le niveau du krach.
Chez ceux chez qui "l'immobilier ne peut baisser", le coup de tabac atteint d'abord l'immobilier de bureau. Pour l'habitation, les décervelés à bac + 5 sont encore sous l'ancien régime. ça ne peut baisser.
Cela me fait penser à la classification des officiers en cas de guerre. Il y a ceux qui finissent avec une balle dans le dos, et ceux que leurs hommes suivraient en enfer. En général les seconds apparaissent quand les premiers ont disparus.
La dédensification touche d'ailleurs certaines communes rurales qui ont la chance d'avoir un maire doté d'un cerveau.
Souvent, d'ailleurs, un certain nombre de villes deviennent des asiles de cas sociaux. Et certains quartiers un mix, habitants riches/pauvres, mais sans mixité sociale. Ils coexistent sans se mélanger.
Le plus important à noter est que les aires métropolitaines actuelles ne sont pas viable à terme et qu'elles ont commencées leur déconstruction.
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