AU JUS ?
23 Novembre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie
Bon, il parait qu'on va manquer de jus cet hiver.
Un article, d'un rigolo nucléairocrate, mais qui dit parfois des vérités. Le covid a révélé la fragilité du nucléaire. C'est tout ce qu'il y a à retenir. Centrales thermiques, barrages, éoliennes, panneaux solaires, tout ça peut se passer d'entretien quelques mois, ça n'entraine pas de conséquences outre mesure. Le nucléaire est TRES fragile. Et encore, le covid n'est pas mortel outre mesure.
Globalement, les 62 250 MW de nucléaire, impliquent d'avoir aussi 71 949 MW d'autres capacités. Parce que faire 100 % de nucléaire, c'est impossible, anti-économique et non rentable.
On a n'a indiqué le problème. La tendance "structurelle" à augmenter les "besoins" en électricité, dont la finalité est loin d'être évidente. L'archétype de l'inutile facilement remplaçable étant, chez le particulier, l'incontournable radio réveil. Dans les mythiques "bureaux", la clim. Pour pouvoir porter l'uniforme, le costard ou le tailleur.
On peut penser que l'effondrement du réseau électrique fait partie de la grande crise d'effondrement du système. Un système incapable de se brider lui-même, même pour sa survie.
On nous dit, pour certains, qu'il faut continuer à produire des hydrocarbures. le vrai problème, c'est notre capacité à le faire. Techniquement, les réserves sont sans doute exploitable, mais économiquement, elles ne le sont pas. Les compagnies pétrolières sont des vaches à lait des actionnaires et des états. Là aussi, aucune chance qu'ils ne réduisent leur appétit.
Autre exemples de personnes obèses incapables de se brider, le monde du foot. "Le ministre de l’Éducation nationale et des Sports Jean-Michel Blanquer a évoqué dimanche «une forme de cupidité et d’irréalisme» du football professionnel français dans le dossier Mediapro, un problème que l’État n’a pas selon lui «vocation à compenser»."
De fait, compenser ses pertes serait envoyer un très mauvais signal politique. Cela rappellerait furieusement le renflouement des princes par Louis XVI. Même en réduisant les salaires des pros de 90 %, ça restera de très bonne place, et ça n'empêchera pas de jouer. Rien de moins coûteux que le foot, si on le veut bien, bien entendu.
En Argentine, certaine se lamente sur les pauvres riches, appelé à "surpayer" une taxe de 2 à 3.5 % ; pour 3 milliards d'euros. Le problème de l'Argentine, justement, c'est ne n'avoir jamais imposé les riches. Ils ont fait faillite 8 fois en 100 ans ? Alors, les simples d'esprits, ce sont les créanciers.
277 000 milliards de dettes sur la planète. 365 % du PIB.
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