TIC-TAC
10 Novembre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie, #Politique
Même s'il perd, et surtout s'il perd, Trump restera Trump le rouge, héros de l'Amérique républicaine de l'intérieur. Réunissant les deux pôles du XIX° siècle des révoltes anti-capitalistes, le sud et l'ouest ("le populisme"), avec en plus, les restes de l'Amérique industrielle, il fusionne finalement, ce qui en 1860 constituait à la fois partis républicains et démocrates, contre les "libéraux" new yorkais du parti libéral. Il prend aussi une autre image, celui du président qui ne manque pas de grandeur, pour avoir été attaqué par autant de monde -importants-. Le géant contre les nains.
Mais logiquement, on ne peut gouverner CONTRE une masse d'une telle importance, urnes bourrées ou pas, en s'appuyant seulement sur quelques villes centres et des bobos qui ne voient pas la crise énergétique arriver.
Une sacrée bande de connards de villageois, puisque "le monde est un village", mais les quartiers du village se sont singulièrement éloignés, et les villes américaines, européennes ou autres se retrouvent finalement, avec plus grand chose comme finalité économique.
Les démocrates, en laissant piller, brûler, piller, violer, ont tués leurs fiefs.
Si certains se félicitent ailleurs de la "victoire" de "Joe-le-débris", ils risquent d'avoir à affronter une politique extérieure très agressive qu'avait peu ou très peu Trump. Depuis très longtemps, c'est le seul à n'avoir pas commencé de guerre extérieure. Si au tournant du XIX° siècle, c'était les pays latinos-américains qui y avaient essentiellement droit (avec, en plus, les Philippines qui inaugurent la longue liste des conflits foirés modernes), l'après 1945 élargi cela au monde.
Le problème que n'ont jamais saisis les gouvernements US, c'est que, contrairement aux tribus indiennes qui étaient en régression démographique forte, les autres pays ne l'étaient pas, et bien qu'ils tuent et tuent encore, les armées insurgées ne disparaissaient jamais.
Eux sont passées des armées de conscrits, aux armées de conscrits sélectives (avec tests de niveaux, largement ratés par les afro-américains), puis à l'armée de métier, enfin à l'armée de mercenaires. Mais cela indique aussi une perte forte d'efficacité à chaque étape. Le mercenaire est là pour la paie, pas pour se faire trouer la peau.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers