NIOUZES ENERGETIQUES
22 Décembre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Chronique de l'effondrement
D'abord en Chine, la production d'électricité défaille, des coupures ont lieu. Défaut de charbon, disent certains, et punition pour le gouvernement australien.
Ceux qui ont vécu le début des années 1970 se souviennent des files d'attente dans les stations services aux USA. Signe de pic charbonnier ? De fait, il est là, même si certains vous disent que l'Asie assurera quand même une progression de la consommation de charbon.
Toujours est il qu'il est compliqué de savoir où se situe le problème, ceux qui n'arrivent jamais aux oreilles des "économistes", ou connards invétérés, et je pense simplement à des goulots d'étranglements multiples, qui peuvent se situer dans le chargement, le transport, la répartition, les tiraillements politiques ou tout simplement la production. On peut penser à un signe pervers de la relance économique par la consommation, avec une augmentation de la consommation d'électricité en découlant et tout simplement, des réseaux inadaptés.
Toujours est il qu'un stress de ce genre là, n'est pas bon signe.
Pas bon signe aussi aux USA, les flux de trésorerie pour pétrole et gaz de schistes déclinent, visiblement, pour certains, l'industrie pétrolière gérerait son propre déclin et aurait abandonné cette "position avancée".
Au Mexique, c'est aussi le déclin pétrolier, et une production tombée en dessous de 2 millions de barils jour, et une Pemex totalement endettée. Certains diraient qu'il faut moins imposer la Pemex, mais le problème principal depuis, dirons nous 1521 du Mexique, c'est de n'avoir jamais pu faire émerger un système fiscal efficace, capable de lever un impôt.
Jadis, c'étaient les mines d'argent qui assurait la viabilité de l'état, ici c'est le pétrole, et il n'y en a plus... Ou plus assez.
Le Mexique risque donc de se retrouver dans une salle situation, avec, en plus, des signes évidents de décomposition de son voisin nordiste, a qui il fournissait des quantités impressionnantes de cocaïne. Ce rôle d'honnête-malhonnête courtier repose sur la valeur du dollar. La dislocation de l'ensemble le laisserait sans cette ressource, mais avec une évidente conséquence, sa propre consommation pétrolière s'effondrerait très vite, sous l'effet de la crise économique.
Petit exemple de crise économique XXXXXXXXXXL, l'affaire LFP médiapro. De toute façon, médiapro est :
- 1) insolvable,
- 2) situé à l'étranger, ce qui rapproche de l'histoire de ces riches "zinvestisseurs", attirés sur la côte d'azur, par le "rebond", du trou à merde appelé Detroit, USA, Michigan. Ils ne retrouveront et ne toucheront pas un sou de mediapro, et devront se contenter d'une renégociation avec d'autres, solvables, cette fois, qui proposeront 600 millions, au lieu des 1217 prévus. Logiquement, les clubs pros en France devraient être massacrés. Déjà que leur rentabilité financière était nulle ou négative... ça ressemble au pétrole de schiste.
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