C'EST BEN CONNU
L'onanisme, ça rend sourd (enfin, c'est ce qui se dit !). Et être sourd, c'est souvent doublé d'être lourd.
Donc, comme me l'a signalé un lecteur, un article de Marianne, avec des commentaires écrits par des bisounours et des gens paumés (pas tous et loin d'être une majorité, mais certains méritant même une invitation à dîner), qui ne savent pas dans quel monde ils habitent.
Bon, je vais me répéter, un énième fois, des fois que des nouveaux lecteurs viendraient s'égarer ici.
- L'uranium a connu un pic de production depuis 1981, et la production est déficitaire, certaines années très lourdement, depuis 1989. On ne parle pas de quelques %, mais de 50 % certaines années,
- second point, les gouvernants des pays miniers ont été TRES échaudés par l'exemple Kazakh. Ce gouvernement s'est lourdement impliqué dans le développement des mines de ce pays, comme d'hab, le recours à l'endettement a été très lourd, mais le prix de l'uranium est passé du pic de 130 $ la livre à 20 et oscille entre 20 et 40 depuis. Donc, pour tous les investissements miniers, l'horreur complète et pour tous les gouvernements, l'enfer de la dette. Bien sûr pour les Kazakhs, ce n'est pas le pire, parce que le pays à d'autres ressources qui lui ont permis de faire face. Mais dans le cas du cuivre, ce contre exemple a notablement échaudé le Chili, par exemple, et découragé le redémarrage des mines de Cornouailles.
Moralité, c'est toujours très con de prendre, comme prix de référence, un prix de bulle.
- Certains voudraient remplacer les centrales à charbon par des centrales au gaz. Pas de problèmes, 10 ans de travaux pour modifier les centrales, et il y a qu'à tirer quelques gazoducs. Le problème de l'existence de ressources en gaz suffisantes échappent à des cervelles aux tailles de petits pois, ainsi que les délais totalement incompressibles pour le faire...
Moralité, on ne change pas, du jour au lendemain, des capacités de production. D'abord, parce que, physiquement c'est long et que financièrement, ça signifie la faillite.
- On parle de "relation privilégiée" entre Allemagne et Russie. La relation privilégiée, c'est tout simplement, la géographie.
- Certains disent et râlent que le renouvelable, c'est pas tout le temps et aléatoire. Mais le problème, c'est que ce sera vite, ça, ou rien d'autres. Capice ??? Le plus grand décervelage, c'est de croire les ressources infinies et qu'on a le choix.
Pour rappel, la production d'uranium est déficitaire, le pic d'extraction est ancien (1981), le pic charbonnier visiblement, date de 2012, le pic pétrole classique de 2008, de tous pétroles de 2018, il ne reste que le gaz, pas encore atteint partout, mais les pics gaziers ont ceci de particulier qu'ils sont brusques et brefs.
Comme disait les diplomates allemands en 1914, "un prétexte n'est qu'un prétexte, inutile d'essayer de lui donner des faux airs de vérité".
"Foutre en l'air un pareil projet, si important, pour un foutriquet stipendié comme Navalny laisse pantois ! C'est comme si l'Allemagne exigeait que la France renonce sous 15 jours au nucléaire civil pour tolérer le bavardage du frexiteur et "opposant" Asselineau ! Nous vivons des temps grotesques ! Ce n'est même plus tragique, c'est une clownerie pathétique. Quelle bande de dégénérés, de nains !"
La réaction du lecteur, est très saine, et des articles de marianne, sont très idiots. " 87 millions de pro-Navalny font sortir Poutine de son mutisme".
Là, on atteint les sommets de la connerie journalistique. Ce n'est pas parce qu'on va voir une vidéo qu'on la croit. Le libre arbitre du lecteur, ça dit quelque chose au pisseur de copie ???
Pourquoi pas croire au "résultat incontestable" de la présidentielle US, pendant qu'on y est ???
Politiquement, d'ailleurs, Mitch Mac Connel, s'est flingué en trahissant Trump, et en critiquant ses collègues républicains...
Un article nous dit que "La France n’a pas été mieux préparée à la mondialisation qu’à la Seconde Guerre mondiale". C'est faux, parce que la France, militairement parlant était très bien préparée à la guerre. C'est le problème des élites et de militaires paumés (qui ne savaient pas dans quel monde ils vivaient) qui a entrainé la défaite. Là aussi, on peut avoir la nostalgie de Staline. Quand Vassili Blucher n'a pas gagné de manière suffisamment convaincante la bataille du lac Khassan, il l'a fait fusiller, avec son état major. D'une manière générale, dans une guerre, les officiers du camp vainqueur (de la précédente guerre) sont admirablement préparés A LA GUERRE D'AVANT... Et pas à celle qui va se livrer...
Là aussi, il a échappé au pisseur de copie que la guerre, c'est de la physique pure. Il faut des armes, plus que l'ennemi et savoir s'en servir mieux que l'ennemi.
Si, effectivement, l'armement français de 1940 était qualitativement et quantitativement bien supérieur à celui allemand, la manière de s'en servir défaillait totalement. La première division de cuirassiers de réserve (blindés), a été étendu, étalée et diluée (et finalement perdue corps et âme) sur un front de 40 km, alors que les panzerdivisions agissaient en masse sur front très court, et submergeaient les défenses. Ce que fit Pétain en 1917, à la Malmaison et pendant la seconde bataille de Verdun. Détruire l'ennemi par un matraquage intense et percer...
Visiblement, les gradés français de 1940 qui avaient tous fait la guerre précédente n'avait rien retenu.
Les 3 singes, aveugles, sourds, muets...