DEGRINGOLADE IMMOBILIERE...
10 Mars 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #Chronique de l'effondrement
C'est quoi l'immobilier ? C'est de la création monétaire, la planche à billet, qui surgonfle des prix de ventes. En région parisienne, le AirBnB, c'était simple comme choux.
Vous achetez, à crédit, un clapier -cher- mais que la location devait rentabiliser, avec le bétail des touristes qui peuvent surpayer l'immobilier une semaine ou deux.
Mais on a oublié une règle très simple de comptabilité. La dette est certaine, la créance est, elle incertaine, et la vente, la location dans ce cas là, totalement aléatoire.
on rajoute un zeste de maladie mentale : 561 000 euros pour un appartement de 40 M2, mis en vente, avec, sans doute, une baisse de prix, bien "qu'ici ça ne baisse jamais !"
Sans AirBnb, même en région parisienne, un tel bien, en location classique n'est pas rentable. Avec les travaux, taxes et impôts, le prix de vente représente pas loin de 50 ans le location classique. Une location classique, c'est 1500 euros, comparé au 4500-5000 que pouvait rapporter un AirBnB, pour la ville la poubelle du monde. Dans un cas c'était vite amorti, dans l'autre cas, c'est un aspirateur pour toutes les autres ressources d'un "investisseur".
Enfin, j'oubliais, bien sûr, le "ça va redémarrer", et enfin "surtout grâce aux JO".
Le vendeur du bien à 561 000 euros prie le suivant de payer pour sa propre bêtise.
La demande locale, même à Paris, est incapable de payer les loyers demandés, alors que la dite demande elle même, est en décroissance. Le topo, c'était, petit appartement, mais vie extérieure. Quand tout est fermé sine die, il y a comme un problème.
En plus, comme à Londres, qui a perdu 800 000 habitants dont l'activité de la branlecouillie célèbre, Paris doit avoir perdu aussi, un certain nombre d'entre eux. Le coût des dépenses contraintes y est astronomique. Comme en 1940, on redécouvre la famille restée en "province", qui clope, roule en diesel et vote RN.
L'économie parisienne, réputée "dynamique", et mondialisée, était, de fait très archaïque. Elle reposait sur l'endettement immobilier, et les ventes réinjectaient chaque année recettes fécales (ce n'est pas une erreur), et dépenses en tous genres.
La vente immobilière, par exemple, alimente le marché automobile, les croisières, les restaurants et les voyages.
par effet de contagion, la planche à billet alimente marché automobile, croisières, restaurants et voyages. Ce n'est pas l'acheteur qui en "profite" et "se sent plus riche", mais le vendeur qui a de l'argent à dépenser.
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