NIOUZES ENERGETIQUES 29/03/2021
29 Mars 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Politique, #Polémique
Bon, ils ont vraiment me fâcher les Houthis, attirant des réponses vraiment, elles aussi, courroucées, et le bombardement des infrastructures pétrolières séoudiennes continuent.
C'est pas du jeu, les séoudiens faisant simplement couler l'hémoglobine des femmes et des enfants à flot, mais sans résultats, alors que les bombardements Houthis, sont économiquement, très rentables, bien que 100 fois moins nombreux.
La "communauté internationale" (lire, USA + larbins), s'indigne des dégâts fait en Arabie, mais pas au Yémen. C'est parce que c'est que des Zarbis ???
Les revenus des géants du pétrole ont fortement décliné l'année dernière, et rien n'indique un redémarrage... La logique, pour eux, c'est l'extinction.
En France, nous avons visiblement, atteint "l'âge de l'effondrement", avec une consommation pétrolière en berne, en février 2021 de - 10 %, comparativement à 2020, ce qui indique une contraction plus importante que celle annoncée.
L'industrie du schiste a été un monumental piège à con, pour l'industrie pétrolière et gazière aux USA. Depuis 2010, le shale a "brûlé" 342 milliards de USD : « J’ai une super idée d’investissement pour vous – prenez la moitié de votre argent, brûlez-le, prenez l’autre moitié de votre argent et mettez-le sous un matelas »… cela aurait été une idée terrible, une stratégie d’investissement terrible – sauf qu’elle aurait fait mieux que ce que l’industrie pétrolière et gazière américaine a fait au cours des quatre dernières années »
Confirmé dans ce qui suit :
"La deuxième chose pour laquelle la fracturation s’est avérée efficace est la destruction du capital des investisseurs. L’industrie a perdu plus de 300 milliards de dollars au cours de la dernière décennie."
L'industrie pétrolière, dans son ensemble est tombé dans ce piège, et aucun n'a de solution. Il ont détruit leur capital, obsédé par des productions gigantesques et ils ne se sont pas souciés des débouchés, et quand ils les trouvent, ils provoquent provisoirement une telle dépression des prix, que tout empire.
"Le secteur du pétrole et du gaz a toujours été cyclique, mais personne ne s’est jamais interrogé sur sa viabilité future, jusqu’à ce que la fracturation ne dévaste le secteur pendant dix ans, au moment même où l’industrie des énergies renouvelables devenait un véritable concurrent.
Visiblement, la notion de rendements décroissants a été totalement évacuée dans la tête des dirigeants, au profit des paillettes et du clinquant.
Pour terminer, le ponpon de la débilité profonde a été atteint ici : "Nos industriels du pétrole parient sur de nouveaux carburants bas carbone".
De fait, si le véhicule électrique semble totalement risible, pouvant remplacer, au plus, une petite fraction du parc, le véhicule thermique fonctionnant aux "carburants bas carbone", est du même tonneau... On pourra en faire rouler combien ? Sous l'occupation, c'était 1/10 du parc. Et le parc était de 3 000 000 de véhicules.
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