NIOUZES ENERGETIQUES.
5 Mars 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie, #transport aérien
- D'abord, comme je l'ai déjà maints et moult fois dit, le nucléaire en France est surdimensionné, on aurait pu se contenter d'un vingtaine de réacteurs, si on avait prévu du stockage, par les STEP. Mais comme disait dans la publicité jadis l'émir à son rejeton, "pas assez cher mon fils", parce qu'imaginons, simplement -horreur-, qu'au lieu de construire 58 réacteurs pour 1000 milliards de francs de l'époque, qu'on en ait dépensé "seulement", 300 + 50 pour créer les STEP préconisées par Lempérière, et qu'on ait pas poussé au crime et à la consommation d'électricité, on n'aurait pas "crée", un pib largement surévalué autant que fictif, et on ne serait pas dépendant d'un lobby unique au monde, le nucléaire.
Vu de l'extérieur, la France et son nucléaire, ça passe pour le débile profond de la classe. Parce qu'en plus, en subventionnant pour l'industrie, et le logement la consommation électrique, on a largement contribué à créer des quartiers pourris et à désindustrialiser.
- Sortie du nucléaire, Berlin paiera un peu plus de deux milliards pour indemniser les compagnies. C'est un montant ridicule.
- Un avis sur le "grand gel", du Texas. De fait, une bonne dose d'archaïsme apparait nécessaire à la survie, plus qu'un agenda pour feignasses. Le poêle à bois et ne compter que sur soi. Un poil à bois, sans branchement électrique, peut faire face à tous les accidents climatiques, plus qu'un réseau qui sera, de fait, toujours insuffisant. Parce qu'il est anti-économique de prévoir un réseau surdimensionné. Il faut que le surdimensionnement soit fait quelque part, mais là où cela coûte le moins cher. Dans le bilan RTE, d'ailleurs, on s'aperçoit que le besoin initial de l'électricité, éclairer, est minimal et proche du ridicule. Ce qui est en cause, c'est l'habitude d'un confort qu'on trouve aussi "normal", que "justifié", comme pierre Botton trouvait anormal hier, de n'avoir pas "droit", à une douche chaude en prison, chaque jour et psychotait à cause de ça. En tout état de cause, la question des "besoins", et de leur "incompressibilité", est posée. En un mot, il faut appuyer sur le frein, en freinant "à mort", ou mourir, alors que depuis 40 ans, la non-politique suivie, c'est celle du "développement", "à mort", de la consommation à tout prix, pour gaver un lobby. Et pour justifier, la "justesse" de son choix...
De toute façon, un jour, nous nous retrouverons devant un mur, qu'on nous dira "inattendu", comme l'industrie aérienne, celle du tourisme et celle de l'habillement de prestige pour la masse, vient de se trouver...
- Un rapport confirme la nécessité de réduire le transport aérien ? De fait, le transport aérien, déjà totalement incapable de générer des revenus, voit apparaitre l'iceberg de son inutilité intrinsèque. Le problème n'est pas de savoir SI il va se réduire, mais COMMENT.
- Bredin Gates dit que l'énergie cuculéaire va redevenir acceptable. Lui non plus ne pense pas au problème principal, l'absence de combustible, prévisible bientôt, et le combustible prévu pour les "générations futures de réacteurs", bute, lui, sur un autre problème, c'est l'absence de cette technologie.
Pour résumer, on n'a pas le combustible pour les centrales qu'on a, et pas les centrales, pour le combustible qu'on a...
- Australie, percée dans un état de l'électricité renouvelable, là aussi, à 60 %.
- oilprice.com confirme le point de vue de Gail Tverberg, le prix du baril peut tomber très bas.
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