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NUCLEAIRE ET IMMOBILIER MEME COMBAT...

8 Mars 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Economie, #Energie, #Immobilier

Si je voulais être mauvaise langue (qui a dit "pas besoin de le dire" ?), je dirais que le nucléaire, c'est comme l'immobilier. L'intérêt de celui qui le bâtit, n'est pas celui de celui qui l'utilise. Une fois un budget colossal expédié à des copains, la question de l'utilité de l'investissement se pose pour l'utilisateur.

Le vaillant petit soldat JC en a fait son combat, en développant un usage aussi stupide que crétin, qui correspond bien au personnage. La manière de faire ? Des subventions aux utilisateurs, industriels et immobiliers, avec un travail de norme qui privilégie la consommation. Comme le dit benêt n'a jamais travaillé, il a formé des quartiers malades, et désindustrialisé en masse.

En Californie, on a voté il y a bien longtemps une loi, dite "loi Buffy ou loi des tueurs de vampires", tous ces usages, qui, en douce, suce de l'électricité sans intérêt. Pas beaucoup, mais un peu, avec l'exemple jadis du magnétoscope. sur 100 dépensé en électricité, 1 seul était destiné à lire les cassettes... Le panard pour justifier le "développement" nucléaire qui se révèle finalement, totalement injustifié.

La Balance est simple. Les "besoins" réels auraient pu être couverts avec 300 milliards de francs dépensés en centrales, + 50 en STEP, pour lesquels nous avons moult sites marins non exploités. La dépense réelle a été de 1000 milliards de francs, qui ont été dans la poche des copains-coquins. Vous, dans l'histoire ? Vous êtes chargés de justifier l'existence d'un nucléaire surdimensionné, en consommant le jus sous toutes ses formes ; y compris clandestines. Tant pis si les tuyaux qui distribuent le dit jus doivent être surdimensionné pour l'hiver et sa semaine de pointe. Pour bien cadrer le problème certains fous évadés de l'asile parlaient de 100 réacteurs en France, d'autres ravagés, de 200...

L'immobilier est le même genre d'escroquerie. Vu le crash du transport aérien et du tourisme qui a toutes les chances de devenir définitif, le crash de l'immobilier des villes "mondialisées", comme Paris se produit, faute de bétail touristique. Les meublés destinés aux touristes, ne sont plus de mises, ils sont déversés sur le marché classique, avec des baisses de prix qu'ils n'auraient pas imaginés. Sans doute, le marché de la vente devrait aussi voir arriver des biens.

Il y a fort à parier, aussi, que les propriétaires immobiliers de ces meublés peuvent être déstabilisés financièrement s'ils ont des emprunts sur le dos, avec des "biznessplan", devenu complétement crétins et irréalistes. De fait, ces biznessplan, l'étaient déjà à l'origine. La dette est certaine, les rentrées incertaines. 

Si certains pensent à la réhabilitation des bureaux en logements, la fausse bonne idée ? Faut il rappeler l'histoire, du "pays le plus riche du monde", Nauru, qui, il y a 30 ans, a placé ses fonds, issus du phosphate, dans l'immobilier nippon, qui s'est révélé nippon, mais plutôt mauvais.

Comme à Londres, les grands hôtels virent leurs grouillots. Londres a perdu 800 000 habitants...  Les débiles vous diront que c'est la fôte du Brexit.

"Il s'agit essentiellement de travailleurs peu ou pas qualifiés opérant dans les secteurs des loisirs et du tourisme (restaurants, pubs, hôtels, entertainment…), durement frappés par les restrictions sanitaires liées au Covid."
Quand à virer les smicards parce que tombent les taxes audiovisuelles, on admirera le paradoxe. On vire une charge couverte par le chômage technique, mais on ne touche pas, on ne peut pas toucher à une charge fixe.  Moralité, le déficit se continuera sans peine.

Le schéma économique de la région parisienne s'est tout bonnement écroulé.

Avec un endettement passé de 1 à 7 milliards d'euros depuis 2000, les dits parisiens paient encore, très peu d'impôts locaux, dont la courbe aurait du suivre cette envolée.

La gabegie financière n'a dans les cas du nucléaire, comme dans celui du cancer parisien, qu'une solution, le crash. Les "responsables", sont pitoyables, attendant le salut par les JO 2024 !

On voit seulement l'incapacité des importants à penser autrement et anticiper, et surtout, à penser tout bonnement. Il y a aussi une contrainte forte. Celle de ne pas pouvoir dire, tout simplement, que le processus de déclin d'un secteur, d'une ville est engagé, et qu'il faut simplement ne pas lutter contre -c'est inutile-, mais l'accompagner.

 

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S
J'ai lu dans un commentaire de l'article précédent que le tourisme représentait 12% de l'emploi dans le "Grand Paris". Ce chiffre me parait bien faible. Des emplois directs, oui, mais dans une ville comme Paris, je ne vois pas quelles autres activités peuvent avoir plus de poids que le tourisme.<br /> Déjà, en ne prenant que le "Grand Paris", est-ce que Disneyland en fait partie? A priori, géographiquement, non. Donc sur les 38 millions de touristes annoncés, est-ce que les 11 millions de visiteurs annuels du parc sont inclus dedans ou pas? Dans un cas comme dans l'autre, rien que cette aire d'attraction pèse pour les tiers de l'activité touristique!<br /> A vue de nez (quelle valeur scientifique, je sais), en ce qui me concerne, c'est 1 emploi sur 2 qui dépend directement ou indirectement du tourisme. Car avec un secteur tertiaire boursouflé, il existe aussi le tourisme d'affaire qui doit bien se finir souvent dans des coins et recoins plus ou moins "touristiques" de la Capitale.<br /> Paris, c'est les métiers de la pub, du marketing, de la réunionite: des métiers de touristes professionnels, en comparaison des touristes amateurs Chinois ou Creusois. C'est ce flux incessant qui alimentent les FNOUC, les MacDo (oui il y a aussi des touristes fauchés), les petits hôtels, les taxis, les métros, et qui occupent une bonne partie des balayeurs d'Annie Dingo.<br /> Bref, sans ce flux, le château gonflable finit dans son carton à la cave à côté du tapin de Noël.<br /> Avec le télé-travail, l'activité de bureau est morte. Agents de sécurité, femmes de ménage, tous les personnels d'entretiens et de maintenance deviennent inutiles ou trop coûteux pour être maintenus (uh uh uh). Donc toute la pyramide sociale est touchée à égalité (important ça que tout le monde s'écroule à égalité. Pour une fois...).<br /> Même les commerces essentiels comme les pharmacies et les professions libérales doivent être touchées sans les gueules de bois de fin de nuit, les intoxications alimentaires et autres rencontres interlopes de fêtards.<br /> Eh oui, une bonne partie de l'économie ne repose que sur le malheur des uns. Chez vous avec votre masque, vous avez peu de risque qu'il vous arrive grand-chose, sauf de mourir d'ennui devant la dernière série Nénète-flics.
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