DU MOYEN ORIENT A L'INDE...

La question du démantèlement de l'empire turc se repose. La division imparfaite du 20°siècle, est à nouveau envisageable.
Rappelons d'abord les faits, il y a en Turquie, 3 grandes zones (et plusieurs petites régions), mais partons sur ces trois zones.

Toutes sont islamisées, mais elles ont de grandes différences. D'abord la zone européenne, environ 1/3, ensuite la zone anatolienne, un autre tiers, un mélange de turcs et de galates, enfin, le dernier 1/3, une zone kurde.

Ces 3 zones sont totalement différentes, géographiquement, historiquement et démographiquement. La zone européenne a une démographie basse, un peu moins basse la zone centrale, et plus haute la zone kurde, qui a une natalité de combat. Néanmoins, l'indice de fécondité est tombé en dessous du seuil de reproduction des générations.

A cela, il faut rajouter les minorités religieuses -alévies notamment-, mais aussi les convertis arméniens, juifs, grecs, azéries, chiites... Ouf...

Bref, le "sultan" commence à inquiéter sérieusement dans ce moyen orient où selon De Gaulle "les arabes ne pensent qu'à se trancher la gorge". On se demande où il allait chercher ça.

Les renversements d'alliances sont monnaie courante, et celui qui inquiète le plus en est victime.

"C’est pourquoi les Émirats-Arabes unis et Israël ont noué une alliance avec la Grèce et Chypre, tandis que l’Arabie saoudite et l’Iran sont entrés en pourparlers secrets. L’Égypte (représentant la Ligue arabe dont certains de ces pays sont membres) et la France (représentant l’Union européenne dont les autres pays participants sont membres ou partenaire) ont été associés à une réunion préparatoire, le Forum Philia d’Athènes. Ce renversement complet et brutal des alliances se fait le plus discrètement possible. Mais il se fait."

De fait, idéologies et religions ne sont que des alibis pour des luttes d'intérêts, et les ambitions turques dans la région font surtout réveiller de vieux souvenirs d'occupation qui ne fut pas souvent très tendre. De même, il suffit de regarder la carte de la Turquie actuelle, de la comparer aux états précédents qui ont émaillés les siècles, pour comprendre son caractère totalement artificiel et encore, un peu, impérial.

Le sultan avait la possibilité, et a eu une politique de zéro ennemis avec ses voisins, politique qui fut, un temps, couronnée de succès, avant d'être remplacé par des mauvaises relations avec tous ses voisins.

Pour Th. Meyssan, le Pentagone aura ressorti de ses cartons le plan de destruction de la Turquie.

En Afghanistan, le dit Pentagone va retirer ses troupes, et y mettre les trous-de-balle, pardon, trous-du-cul, alias "contractor", ou "mercenaires", en plus grand nombres encore que les troupes retirées, mais ceux_là, quand ils se font dégommer, on s'en tape, surtout si ce sont des "N", et surtout si ceux-ci sont des ougandais à 300 dollars par mois. Ils sont pas difficiles à remplacer, il n'y a que l'embarras du choix, dix candidats pour une place. En plus, s'ils se faisaient massacrer, "le département d'état nieraient avoir eu connaissance de leurs agissements". Elle est pas belle la vie ?

Article de l'inénarrable "Monde", sur le "populisme", responsable de la situation dramatique de l'Inde et du Covid. Sans vouloir faire le mauvais esprit, il n'est pas venu dans leur tête de piaf pour ne pas dire de cons, que le covid n'était qu'un révélateur d'une situation dramatique de l'état sanitaire d'un pays qui étouffe sous lui même, crève d'un usage trop répandu des antibiotiques, et a peu de marges de manoeuvre en quoi que ce soit, ce qui me fait douter, par exemple d'une extension de l'usage du charbon.
Parce qu'augmenter, "à la chinoise", celui-ci, est en l'état des infrastructures, de leur engorgement, vraiment compliqué.
Pour l'Inde, ce qui est le plus étonnant, c'est que, malgré tout, le pays fonctionne, mal, mais fonctionne mieux que l'on pourrait penser.

Pour ce qui est de la France, je ne trouve pas la situation époustouflante question gestion du covid, bien qu'on ait un pas populiste (mais visiblement un crâne d'oeuf suffisant) au pouvoir.