LUTTE DES CLASSES DANS L'ENERGIE

Pris sur le blog "les Crises", réaction d'un internaute à propos d'un article sur la surconsommation des riches :

"Je suis mort de rire. Ça fait 30 ans que les ultras riches dépensent sans compter et actionnent tous leurs réseaux pour promouvoir les doctrines réchauffistes et eux, c’est clair, ce qu’ils ont derrière la tête ( ce n’est pas le cas de tous les réchauffistes certes) c’est la mise en place de politiques malthusianistes de réduction de la population mondiale.
Mais bien sûr, les efforts, c’est ni pour eux, ni pour Al Gore ni Artus-Bertrand ou Thunberg, dont le bilan carbone à eux trois doit avoisiner celui d’un pays africain de taille respectable.
Non, malthusianisme fondateur oblige, l’effort c’est pour le gueux, le prolo avec son vieux diesel et ses congés payés voyageurs, avec son p… de travail polluant, avec son intolérable surconsommation.
Pas pour les promoteurs du réchauffisme, faut pas déc… quand même."

Et l'internaute aurait pu ajouter, pas question d'utiliser la solution soviétique, c'est à dire, la norme : en dessous un prix d'ami, en dessus, ennemi du peuple, taxé à mort.

On peut rajouter William Gates aux tartuffes : 4 avions, un hydravion et 5 hélicoptères, plus 23 voitures de collection... Et sans doute, 300 voyages par an en avion.

Si un ultra-riche ne mange pas 100 fois plus qu'un pauvre, par contre, son mode de vie fait que s'il ne consomme que 100 fois plus d'énergie qu'un pauvre, c'est qu'il est -DEJA- vertueux.

Le titre de l'article est : " Les ultra-riches au cœur du problème climatique".

Et les solutions proposées, on les connait : tuer les pauvres (enfin, ceux qui ne sont pas ultra-riches), et "progrès technique".

« Mais encourager les technologies propres est probablement mieux à même de recueillir l’assentiment du public, que des pénalités lourdes ou des restrictions du mode de vie. »

"les structures politiques existantes permettaient aux entreprises et aux individus riches de faire pression contre les changements nécessaires dans la société, changements qui pourraient altérer le mode de vie des riches."

C'est aussi un Copé disant qu'une obligation (des panneaux solaires thermiques) c'est l'URSS, alors que cette obligation existe en Espagne.

On se souvient aussi qu'une tarification progressive de l'énergie, avait été censurée par le conseil constitutionnel. On ne taxe pas ceux qui consomme le plus, autant dire, généralement, les plus riches.

"Leurs détracteurs affirment que la meilleure façon de réduire plus rapidement les émissions est de recourir aux améliorations technologiques, et non à des mesures qui s’avéreraient impopulaires."

Historiquement et depuis Jevons, on sait que les améliorations technologiques n'ont jamais apporté qu'un accroissement de consommation.
La seule chose qui permet de baisser les consommations, c'est la paupérisation et la pénurie.

L'avion, la croisière, le jet privé, ce sont des luxes inutiles. Point. Question, que va t'on supprimer en premier ? Ce qui concerne les moins riches.

Deuxième remarque, les grandes agglomérations où vivent les riches sont les plus consommatrices en énergie, directement, ou par frais de structures.

Comments

[Vlad]

Populisme et populologie - Langues de bois
https://youtu.be/4DV0keRgtko

[Max]

C'est un peu absurde de reprocher aux ultra-riches de polluer, vu que la définition de la richesse, c'est la capacité à consommer, donc à polluer. Un riche qui ne pollue pas, ça n'a jamais existé.
En fait, ce que la plupart des gens ne comprennent pas, c'est que pauvreté et écologie sont proprotionnels, comme le PIB et la production de CO2.
Le seul moyen d'avoir bonne conscience et de ne pas polluer, c'est d'être pauvre !
Des candidats ?

[ken]

Il y a 2000 ans, un illuminé a dit: "Heureux les pauvres de choix..."