FLAMBEE DE LA FAIM ET FLAMBEE DE VIOLENCES
La faim flambe dans le monde. En cause ? Non pas une moindre production, mais les transports, désorganisés et qui n'arrivent pas à reprendre un train "normal" (lire : comme précédent, mais sa normalité est tout à fait sujet à caution), la spécialisation de régions importantes, et le chômage crée par la crise économique consécutive à la pandémie.
les usines textiles du tiers monde laissaient crever de faim leurs employés, mais maintenant, ils n'ont vraiment plus leurs rations déjà insuffisantes d'avant. les "petites choses", de nos écervelées locales n'ont plus le même succès.
L'économie informelle du tiers monde est composée de gens démerdards, mais qui n'ont plus rien à démerder, et qui plus est, urbain, alors qu'en Afrique, c'est l'agriculture vivrière du village qui manque de bras. Mais le village ? Beeeuuuurrrkkkkkk !
Aux USA, on nous bêlera le réchauffement climatique, alors que le problème, c'est la localisation de la Californie agricole. Dans une région semi-désertique chaude, si on arrose, si on peut arroser, c'est l'idéal. Si on ne peut pas, c'est fini. Alors que cette zone, finalement, a toujours connu des variations importantes de précipitations (il y a la-bas, dans le sud ouest, d'importantes traces de civilisations anciennes disparues, victimes des précédentes variations).
En plus l'héliotropisme de population, notamment à Vegas, mais pas seulement, a écarté la population des lieu de production.
A Panama, on nous rebat les oreilles avec le réchauffement climatique. Là aussi, sans penser que la lagune de Gatun est peut être, simplement insuffisante pour le gaspillage d'eau du canal... Même avec 2.5 mètres de précipitations annuelles. Il existe, simplement, des limites qu'on ne peut dépasser.
En plus, on peut penser qu'une infime baisse (pour le moment) de la production pétrolière a l'effet du battement de l'aile du papillon comme une hausse provisoire du prix du baril a des effets explosifs à court terme.
Mais d'une manière générale, on revient sur le même problème. l'homme est incapable de penser un avenir différent du passé immédiat qu'il a connu.
On a aussi un zeste de comique, avec des vrais morceaux de clowns dedans : " Nous avons donc assisté à une mondialisation des systèmes alimentaires, pour satisfaire le consommateur". De fait, le consommateur n'a rien demandé, on lui a dit, c'est comme ça, tu t'y fais. La maximisation du profit (prix de production en forte baisse, prix au consommateur un chouïa en dessous du précédent, la différence dans la poche du commerçant et du banquier). Les 5 millions de mexicains perdant leur emploi agricole à cause des traités de libre échange n'ont certainement pas trop apprécié...
On est toujours dans la même optique. On abandonne le marché intérieur, pour un marché d'export, nécessitant de gros investissements à crédit, joie du banquier et prêteur...
En plus, tout simplement, les spéculateurs aiment spéculer où ils peuvent, et une dépense contrainte, c'est l'idéal. C'est ce qui a entrainé la chute du gros benêt Louis XVI qui a cru qu'en permettant de spéculer sur les grains, tout irait mieux...
Aux USA, certains se sont attaqués au problème de conflits avec le voisinage, en supprimant le voisin, parfois avec des motifs vaseux, mais souvent sans, avec, année olympique oblige, des records en vue :
"du 25 mai 2019 au 25 mai 2020 – il y a eu 2 885 fusillades à Chicago qui ont fait 521 morts. Du 25 mai 2020 au 25 mai 2021, il y a eu 818 décès dus à 4 562 fusillades, soit une augmentation de près de 60 % dans les deux catégories".
Comté de LA :
" Donc, pour les statistiques de la criminalité, nous n'avons pas de bonnes nouvelles – malheureusement. Nous prévoyons une augmentation de 95,24 % des homicides. Cela compare la même période cette année à celle de 2020. » Villanueva dit que de nombreux autres types de crimes violents sont également en hausse, notamment les voies de fait graves en hausse de 13% et le grand vol de voiture en hausse de 40%".
Bref, un retour marqué à un très ancien paradigme. La faim et la violence.