THE SHIFT PROJECT EVOLUE...
1 Juin 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie
Il y a un an, le shift project disait que la contraction de l'approvisionnement pétrolier de l'UE atteindrait jusqu'à 8 % entre 2019 et 2030.
Cette année, cela va de 10 à 20 %, pour la même période. Ce qui est important, c'est que cela correspond à une dynamique qui s'auto-entretient, s'accroit et se développe.
les "industries" en décroissance commencent doucement, et le déclin va de plus en plus vite.
C'est confirmé par ce qui suit : "ce risque existe y compris en prenant en compte une hypothèse haute concernant l’évolution aux Etats-Unis de la production de « pétrole de schiste »".
A ceci se rajoute une évolution hors schiste aux USA :
- une baisse tendancielle de l’ordre de 12 % en 2030 par rapport au niveau atteint en 2019 ;
- un déclin potentiellement plus sévère avant 2030.
De fait, les USA vivent aussi une situation intérieure qui devient explosive. Le prix de l'essence atteint 4.18 $ le gallon en Californie et semble bien vouloir atteindre les 5 $ le gallon (3.785 litres) d'essence. C'est peu en France, mais beaucoup aux USA où les prix habituels ne sont pas si élevés et les consommations des véhicules plus élevées.
En outre, il y a ceux qui furent gueux :
La Chine, l’Inde et d’autres pays à fort potentiel de croissance se trouvent en concurrence pour leurs approvisionnements en brut avec les pays développés.
Le problème est, que eux ont des produits à vendre, mais les européens n'ont souvent que de l'outrecuidance et de la cuistrerie d'arriviste.
Question charbon, l'agence internationale de l'énergie admoneste la Chine pour qu'elle réduise sa consommation et sa production. Simple jeu de dupe convenu avec la Chine, celle-ci faisant semblant de céder "pour sauver la planète" ? Complicité pour jouer politiquement correct ???
Aux USA, Peabody qui avait fait faillite en 2016 a averti fin 2020 qu'elle pourrait de nouveau être en faillite. 7 compagnies minières US ont connus le chapitre 11 (les faillites avec continuation de l'activité) en 2020. Si l'activité continue, on peut toutefois douter que ces firmes soient en position pour investir. Elles continueront à fonctionner avec les mines existantes, en réduisant les dépenses au maximum.
On peut penser avec raison que les sociétés et les états pétroliers sont dans la même optique. (pas 2000 excuse Johnny).
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