COURS DU BARIL
20 Juillet 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique
Pour répondre à un internaute, on ne regarde pas deux jours, et vlan, on s'aperçoit que le cours du pétrole vient de se ramasser, à la baisse, un joli - 7 $ le baril.
Bon, on va vous répondre que ce sont les chinois qui viennent de brider les prix. 🤣🤣🤣.
C'est rien que des méchants les chinois. Non content d'avoir mené course en tête pendant 4800 ans sur les 5000 dernières années, ils vont un vaccin classique pour le coronavirus, amplement testé (en conditions réelles, au Chili), apparemment, avec une efficacité certaine, une innocuité qui est celle des vaccins grippaux (en plus bien moins cher), et voilà qu'ils inversent leurs positions sur le pétrole.
On peut hasarder plusieurs réponses sur ce problèmes :
- le chiffre de la croissance chinoise est du pipeau. Sans aucun doute.
- la crise chinoise de l'énergie touche ce secteur aussi, en plus de l'électricité et du charbon. D'abord, il faut se demander les possibilités de stockages, elles ont été notablement développées, mais là aussi, reste à savoir si les arbres, là aussi, n'ont pas arrêté de pousser.
- Le marché automobile chinois s'est contracté.
- La Chine a t'elle simplement atteint un stade où toute relance est inutile ? Il va s'en dire aussi que la décroissance démographique chinoise joue aussi son rôle...
- Evidamment, on peut parler d'une "reprise" du Covid ?
Mais on a quand même une indication dans la phrase suivante :
« Si la Chine est vraiment en train de tomber amoureuse des mesures de relance de l'État, le monde aura besoin d'une autre source de demande s'il veut éviter une économie encore plus stagnante qu'avant COVID-19 », a conclu Perkins.
C'est intéressant. On avait donc une "économie stagnante" avant la crise covid...
L'accord Opep de relance de la production peut jouer un rôle. Comme la hausse des prix antérieurs, qui a peut être déjà cassé la demande, tout simplement et fait retomber celle-ci en accéléré.
Sans doute aussi, la désorganisation croissante des circuits économiques réduit elle la demande.
On a aussi des problèmes de compréhension des phénomènes économiques de la part de certains dirigeants occidentaux dont la bredinerie atteint des sommets.
On peut noter aussi des incidents significatifs. les soulèvements de Colombie, dont l'épicentre était Cali, et celui, zoulou, du Natal.
Il est à noter que ceux-ci se situe dans des ports ou des régions maritimes, qui justement, étaient des endroits choyés par la mondialisation, l'intérieur étant sacrifié.
Donc, on peut en conclure que l'activité ne redémarre pas. Pour la Colombie et Cali, si le niveau de délinquance en Colombie est élevé, les villes n'avaient jamais été un problème pour le régime. Si les guerres de guérillas ont commencés en 1948, elles concernaient alors uniquement l'intérieur, et notamment la région amazonienne. Les guérillas duraient un certain temps, implosaient et la répression sanglante en créait de nouvelles (il y a toujours des survivants aux massacres). Là, c'est au contraire, les endroits où le dynamisme était certain en 2019.
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