LA GRANDE DEMISSION
20 Septembre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique
En réalité, c'est très connu en termes historiques, les états, les empires, les royaumes qui s'effondrent de l'intérieur parce que plus personne n'y croit. La confrontation avec ce qui reste de l'état est impossible ? Il reste la désobéissance. Et si les gens avaient réfléchi un peu plus, pour le vaccin, ils auraient compris que c'est tellement simple de dire non.
La contrainte peut elle fonctionner ? Non. Elle irait trop dans le détail.
"Qu’est donc « la grande démission » ? Une addition multiple, massive, d’attitudes individuelles, liées les unes aux autres, engendrées par une situation commune. Expression d’un refus qui, s’il reste non collectif, possède une force de dérangement qui ne peut pas être ignorée, sous-estimée. Il s’agit, dans un premier temps, d’un moment de rupture, comme un arrêt sur image dans le film d’horreur où nous sommes des figurants".
Les carottes, d'ailleurs, loin d'être cuites, sont de l'ordre du grand guignol, totalement ridicule. Faire des croisières ? (les navires se dirigent vers les chantiers de démolitions ou naviguent avec une jauge de 50 %, faisant profiter les derniers passagers de leur morgue, leur hôpital pour leurs sempiternelles épidémies, avec en prime désormais, les cailloux que leurs adressent les habitants du lieu) Des voyages ? (Avec des compagnies en faillites, des frontières fermées, des avions découpées en morceaux ). Des restaurants ? Des salles de sports ? On voit la pauvreté mentale des sanctions. Dans le domaine médical, la suspension des soignants crée un bordel monstre, sans compter qu'un paquet de personnel des hôpitaux a du sauter sur l'occasion de prendre les innombrables jours qu'ils avaient accumulés et qu'ils ne pouvaient jamais prendre. Pour certains cas extrêmes, ça peut durer des années... Sans doute pour ça, il y a eu très peu de suspensions...
Alors, ce choix d’arrêt — l’exode massif du monde du travail — souligne la conscience de la perte de sens de la vie au sein des rapports sociaux du capitalisme.
L'activité de certains, que d'aucun appelaient "branlecouilli", apparaissait de plus en plus pour ce qu'elle était : occupationnelle, et ne faisant même pas plaisir...
Dans un contexte d'effondrement marqué, certains espèrent toujours un "retour à la normal", avec la sacro-sainte croissance. Même l'AIEA tombe dans le panneau, en prévoyant le doublement du nucléaire. Simplement, le logiciel des gens d'en haut est tombé en panne, et bug monstrueusement. C'est pô possible qu'il y ait plus de croâssance !
Il n'y a d'ailleurs pas qu'à l'intérieur que la structure impériale se délabre. L'Arabie Séoudite commence à se poser des questions sur ses liens privilégiés avec les Zusa.
Après la débandade afghane, devant des ennemis, je le répète, très faibles militairement, il faut faire le constat. L'empire ne tient que par habitude. Comme je l'ai dit, comme il était clair en 1982 avec les moudjahidine jadis, le peu de munitions dont ils disposaient n'en faisaient pas des adversaires très sérieux, militairement parlant, comme jadis l'ALN pendant la guerre d'Algérie. La disproportion était telle que le problème ne s'est pas réglé militairement.
Cela s'est réglé par lassitude. Comme les salariés en occident, les soldats afghans n'avaient tout simplement trouvé aucun sens à leur emploi. Et encore moins à leur combat.
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