A L'ARRET
4 Octobre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Une centrale boche est à l'arrêt. Il n'y a plus ni charbon, ni barges pour l'approvisionner. Et comme il n'y a pas d'autres moyens de l'approvisionner. Les bredins gouvernants ont complétement oublié la notion de résilience, de réserves.
Parce qu'il fallait penser pour se dire que parfois, il peut y avoir des ruptures. Et pour ce qui concerne le renouvelable, mon diagnostic est toujours le même, ce sera ça ou rien, avec des périodes où tout s'arrête. Mais ce n'était pas compliqué de stocker quelques dizaines de millions de tonnes de charbon. Le cours, il y a peu, était à 40 $ la tonne, il est à 160.
Les chinois, eux aussi, sont en rupture, non pas parce qu'ils veulent "sauver la planète" en arrêtant le charbon, mais parce que le charbon, en déplétion coûte de plus en plus cher à extraire, et l'on voit que les prix de l'électricité peuvent entrainer une explosion sociale. Ils sont donc, d'une manière ou d'une autre, plafonnés, pendant que l'usage lui, est toujours sur une courbe exponentielle. La foire d'empoigne pour l'énergie a commencé.
Sont donc sur la sellette, les électro-intensif, comme l'aluminium, l'acier, le ciment. La Chine se retrouve dans la même situation que la France de l'été 1940 (les fameuses Zeurlaiplusombredenotristoir), avec des récoltes qui s'annoncent bonnes (le temps a été excellent, mais des récoltes perdus parfois à hauteur de 80 % (betterave sucrière), faute de main d'oeuvre, de machines, de combustible).
Le simple merdier paralyse un commerce mondial, plus habitué aux formalités qui furent pourtant légions pendant des siècles, notamment les fameuses quarantaines. Pas besoin de guerre, de grande crise internationale, rien qu'un beau merdier où n'existe pas encore le fameux système D (ça viendra).
TotalEnergies, eux, crachent le morceau, tout en adoucissant les angles. Ce sera pour avant 2030, pour ne pas avoir à dire que c'est déjà là.
On a tôt fait de pendre les totems d'hier, notamment les fameux "marchés", qui ne fonctionnent qu'avec l'abondance. Parce que quand sonne l'heure de pénurie, la musique diffère.
Après, on voit la conséquence politique. Entre les attardés -démocrates- qui ne savent pas dans quel monde ils vivent, et les ruraux un peu plus renseigné, c'est le divorce. Les uns sont au courant des problèmes de ressources (ils les vivent), les autres sont dans leur petit monde. Ou plutôt dans leur poubelle.
On nous dit que les 3/4 des vénézuéliens sont dans la misère-à-cause-du-socialisme. De fait, les problèmes de production pétrolière, quelque fut le régime n'est jamais évoqué. Et les habitants ont désormais un filet de sécurité. Comme à Cuba, le jardin individuel est devenu la norme (il peut fournir 80 % de l'alimentation), c'est pour cela que les voleurs d'oeufs sont pendus.
Dans la France de la débâcle en 1940 il n'y avait pas de droits de l'homme. Ce qui restait de l'autorité pratiquait les exécutions capitale, sans faiblir. Parfois, le simple adjoint ou conseiller municipal qui ne s'était pas enfui, devenait Satrape, juge, juré, bref, tout.
L'effroyable vérité est encore cachée, mais pas pour longtemps.
Le rapprochement programmé de certains (carrouf et Aupré par exemple) est significatif de la destruction des marchés, et de leur remplacement par une administration qui deviendra celle du ravitaillement.
Bernard Tapie est mort, et il était l'homme de son époque. Homme d'affaire "au bilan modeste" (ce que je trouve très modeste comme appréciation), spécialiste des reprises des dépôts de bilan, il n'a pas brillé par ses prestations économiques. Que de la gueule. Il a été le symbole affairisto-politique de l'époque du fossile abondant. D'ailleurs, l'affaire Adidas est toute symbolique. Il achète une entreprise, 1,6 milliards de francs, qu'il revend 2.1 après avoir creusé ses pertes, cherchez l'erreur, ou la complaisance ? Et il se plaignait d'avoir été volé ?
Les hommes sont stupides. Ils croient des fables de réchauffement climatique, alors que le problème, c'est leurs insatiables "besoins", toujours accrus. Pas seulement par l'augmentation de leur nombre, mais par leurs exigences.
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