L'EMPIRE SE MEURT, L'EMPIRE EST MORT...
4 Octobre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique
« L’Empire, l’ère la plus ambitieuse, la plus contradictoire et la plus coûteuse de l’histoire américaine, est sur le point de prendre fin. Ce qui a commencé avec les conquêtes d’Hawaï et des Philippines il y a plus de 120 ans, et a produit plus tard l’empire le plus puissant de l’histoire, est maintenant devenu absurde en termes de taille, exorbitant en termes de coûts et sans rapport avec ses objectifs ».
Nicolas Bonnal dit que l'empire est remplacé par une matrice informatique. C'est vrai, mais à mon avis, qu'un avatar de l'empire. Comme tous les empires, celui-ci crée une matrice sensée diriger les hommes. Les tétraques de l'empire romains sont interchangeables et indiscernables les uns des autres. Il n'empêche que l'empire finit, davantage ravagé par l'effondrement de ses propres structures que par les invasions. L'armée s'évapore, une petite partie reste opérationnelle, pendant que la plupart des légions romaines voient ses soldats se transformer en paysans, sur les frontières, parce que les moyens de les payer disparaissent et que leur lopin les nourrit. Ils seront de moins en moins opérationnels et entrainés, et traineront de plus en plus les pieds. Une petite partie formera les gardes municipaux, peu nombreux, qui suffisent à protéger les petites villes fortifiées, et à y assurer l'ordre. 80 gardes, c'est pour une grande ville.
Les autres, 1/6 des effectifs environ, muté à l'arrière et formant des réserves pour les contre-attaques, formeront une partie du noyau qui constituera la chevalerie du haut moyen âge.
Pour la matrice informatique, rappelons qu'elle a besoin d'électricité, et que je doute qu'un marché ne serait ce qu'Européen survive en 2030. très vite, les réactions seront de replis. A l'intérieur donc ? Avec des coupures de courant à répétition ? Les tirages de couverture à soi deviendront la règle. On peut compter sur les boches pour ça, ils ont l'habitude et savent faire.
La dictature, la matrice, ne sera, n'est que provisoire, faute d'énergie. L'empire ne tient que par l'argent qu'il distribue à profusion, comme l'empire romain ne tenait que par les sommes sans cesse croissantes qu'il versait à ses légionnaires, jusqu'à ce que les libéralités accordés par les empereurs atteignent le stade du ridicule par le fait de l'inflation et de la baisse continue des métaux précieux contenu dans les pièces. Les sommes importantes, jadis, devinrent synonymes de menue monnaie. Le follis et sa bourse, le follicule, ayant donné l'argot flouze. D'ailleurs, les ateliers de frappes monétaires continuèrent leur travail bien après la fin de l'empire, le dernier en Haute Loire ferma en 1500, après 300 ans de procès et de chicanes de la part des officiers royaux. Mais le roi n'avait pas gagné, il racheta l'atelier. Ou du moins son droit de frappe.
L'édile de 1940 qui n'avait pas fuit pendant la débâcle, maire, conseiller ou simple adjoint, se retrouva, de fait, gouverneur absolu de sa petite entité. A la fin de l'époque romaine, ce rôle local fut tenu plus souvent par les évêques et rarement par les rois barbares.
La tentation dictatoriale, bien incarnée par Macron Castex, est là. Mais ses moyens seront de plus en plus, inopérants.
Le grand jeu, lui, donne une approche orientale du repli, qui va devenir catastrophique. De fait, dans le Pacifique, l'empire tient plus par la peur des pays asiatiques du poids chinois, que de la force américaine, qui s'évapore.
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