GRAND MESSE
5 Novembre 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique, #Polémique
De la revue transition et énergie du 19/05/2021 :
À quelques mois de la COP26 en Écosse, la grande messe du climat des Nations Unies, l’Agence
internationale de l’énergie hausse le ton. Pour décarboner totalement le secteur de l’énergie d’ici 2050,
elle prône une méthode radicale. Ne plus chercher le moindre baril de pétrole et gisement de gaz. La
contrainte par la pénurie.
Extrait du journal l’opinion du 20/10/2021 :
Des investissements pétroliers en chute libre
Entre 2010 et 2015, les dépenses mondiales en exploration gazière et pétrolière ont oscillé autour de 100
milliards de dollars par an en moyenne, selon Rystad Energy, puis sont tombées à environ 50 milliards
par an dans les années qui ont suivi.
Cette année, les investissements pétroliers et gaziers mondiaux seront en baisse d’environ 26 % par
rapport au niveau pré-pandémie, à 356 milliards de dollars, a indiqué mercredi l’AIE. Pour atteindre les
objectifs de l’Accord de Paris, a précisé l’agence, il faudrait qu’ils se maintiennent à ce niveau pendant
une décennie, avant de reculer. L’objectif du traité international est de limiter l’augmentation de la
température mondiale à 2 degrés maximum par rapport à l’ère préindustrielle, l’idéal étant 1,50.
extrait de l’expresse du 21/05/2021 concernant Total :
Sur la question des nouveaux gisements en revanche, le groupe français n'a pas encore l'intention de
couper le robinet, mais seulement de se concentrer sur le pétrole le moins cher à produire. Un choix que
justifiait Patrick Pouyanné dans une interview récente à l'Express : "Il n'y a pas de secret dans notre
industrie : si l'on ne met pas en production de nouveaux gisements, la production décline chaque année de
4 à 5%. Tôt ou tard, cela se paie".
De fait, cela corrobore ce que j'ai dit. On n'est pas dans une épidémie, on est dans un enfumage grave. Le problème, c'est la chute de l'investissement pétrolier. Pourquoi ? Parce que simplement, plus rien n'est rentable dans l'industrie de l'extraction.
Des états vont résister à ce dogme de réduction, comme l'Arabie Séoudite, ou la Russie, sans que cela change quoi que ce soit. On est dans le phénomène de réduction de production, causé par des problèmes géologiques. La gourdacouette (Greta Thunberg pour les non initiés), et son richofimenclimatic n'étant que des couillonnades en barre.
Pour faire gentil. Pour faire méchant, elle a une belle mentalité nazie.
De fait, beaucoup d'états doivent continuer à faire fonctionner, même déficitaire, leur seul secteur économique. Pour l'Arabie, c'est le pétrole, mais ils n'ont que ça (comme dit la chanson), le Venezuela est dans la même configuration, avec une différence fondamentale, il est assez grand pour nourrir sa population, le Chili et son cuivre, etc, etc, etc... Les différences politiques sont anecdotiques. Que le Venezuela soit socialiste ou pas, la configuration est l'agonie de son pétrole bon marché, et la non rentabilité de son pétrole de l'Orénoque, au Taux de retour énergétique très faible.
Tout système économique finalement, a un accélérateur, mais aussi des freins auto-intégrés. Quand on a connu la mythique crôassance et que le formatage des politiques n'a pas évolué, qu'on a menti pendant 40 ans, qu'on se sent lié par le mensonge et plus par la réalité, la vérité de la crise géologique est politiquement inavouable.
Surtout comme l'a dit Pareto, que "l'histoire est le cimetière des aristocraties". Et leur rêve de contrôle finira comme les autres. Croyez vous que jadis on n'avait pas d'efficacité dans le contrôle des populations ? Chaque fois, les "Zélites" (parce qu'elles ne sont pas), ont cru trouver le joint. Chaque fois, elles ont foiré, parce qu'elles n'ont jamais compris que tout n'était pas contrôlable.
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