REMISE A NIVEAU

On nous rebat les oreilles sur le renouveau-rebond du charbon.

Le plus haut de la production a été atteint en 2013, à 8 976 832 tonnes courtes, soit 8 141 986 millions de tonnes civilisées ou métriques.

La production a décrue puis a remonté. 8 846 254 tonnes courtes en 2019, puis 8 377 125 en 2020. Traduit, ça donne, 8 023 552 et 7 600 000 environ (on va pas se faire chier pour les virgules). En 2021, le renouveau donne 7741 000 millions de tonnes, ce qui constitue, avec le lissage de l'année atypique 2020, quand même une décroissance.

Pour la Chine, c'est quand même une course sur un tapis roulant qui accélère et le maximum de la production n'a pas été atteint à nouveau.

Toute propagande sur le renouveau du charbon est donc fausse. La production a du mal à se maintenir pour géologiques, politiques, économiques. L'exemple de l'Indonésie qui suspend ses exportations de charbon parce que la tension des prix sur le marché intérieur crée des problèmes politiques, est à mettre en parallèle avec le bras de fer de la présidente Kirchner en Argentine, à propos du prix de la viande. Là aussi, les producteurs préféraient exporter aux dépens du marché intérieur moins rémunérateur.