MILITAIREMENT PARLANT...
La guerre d'Ukraine est finie.
L'est avec le Donbass est le plus solide. Fortifié depuis 8 ans, les progrès des séparatistes sont mesurés, environ 7 à 8 kilomètres d'avancées, mais les encerclements dans des chaudrons de l'armée ukrainienne est sans doute accompli, il leur faudra se rendre (en général ce que fait l'armée ukrainienne, assez peu combative) ou mourir (pour les bataillons dit "ukronazis"), si ce n'est déjà fait. En outre, l'opportunisme de certains fera que les appels aux armes risquent de se faire, non en direction du gouvernement de Kiev, mais pour rejoindre les vainqueurs.
Un grand classique dans l'histoire. Surtout qu'il a existé au départ de la sécession, des guérillas russophones dans les zones hors les républiques séparatistes.
Il reste illusoire pour l'armée ukrainienne, réduite à 200 000 hommes de vouloir résister défensivement. le front est trop étiré. Les russes peuvent se contenter sans drame de bloquer les villes et d'en couper les approvisionnements. L'attaquant, lui, a toujours le choix de sa cible, en général on choisit le plus faiblement défendu.
Pour rappel :
- les défenses anti-aériennes ukrainiennes n'existent plus, comme l'armée de l'air, la marine, le commandement, les aérodromes, les dépôts de munitions et de carburants sont largement détruits.
- on en conclut donc que l'espace aérien et maritime de l'Ukraine dépend entièrement de la Russie. Vue la puissance de feu et la portée des missiles de la marine russe, on peut en conclure que toute la partie sud, russophone, est déjà perdue pour Kiev.
- De fait, on peut s'attendre à voir émerger d'autres républiques séparatistes qui vont s'agréger au Donbass.
- Une Ukraine croupion pourra continuer à exister à l'ouest, où se sera réfugié et sera exfiltré un "Ze", "continuant la résistance"... Et continuant à taper du fric aux européens...
Moralité, il ne reste plus à l'Ukraine qu'à capituler. C'est la seule option possible, et sans doute, la plus ennuyeuse pour "Poutine". Si du moins "Ze", veut bien risquer sa vie en affrontant les nazis. Mais là, j'ai comme un doute.
Pour les occidentaux, il est clair que eux, qui voient des nazis partout, n'en voient pas là où il y en a. Même si tous les ukrainiens sont loin de les apprécier beaucoup. Ils sont une petite minorité, mais agissante, agressive et déterminée.
Intervention française en Roumanie, Pologne et Pays Baltes. Vu la qualité de sa prestation contre les traine-savates et va-nu-pieds au Mali, pauvrement armés mais sans doute très intelligents, on risque de voir un spectacle savoureux contre l'armée russe...
Sauf si, bien entendu, se contrefoutant de la zone de Lviv (Lvov), les russes les laissent "protéger", le croupion d'Ukraine restant.
Pour l'avenir de l'ex-Ukraine et nouvelle Russie, il sera sans doute plus radieux qu'il n'y parait. Même si elle n'est pas réuni à la Russie (trop coûteux pour elle), elle dispose de vastes zones agricoles qui ont ont été en leur temps le grenier du monde.
Bien entendu, la zone dite du "banderastan", sera la plus paumée et la plus pauvre, celle dont personne ne veut. Bien entendu, la Russie pourra toujours bénéficier démographiquement de l'apport Ukrainien. L'Ukrainien, hors Ukraine, à toujours été un agent de russification efficace, comme il l'a été démontré au kazakhstan.
Les pitres occidentaux sont égaux à eux mêmes, des pitres. On parle de sanctions, mais pas trop, pour éviter le boomerang. Notamment, la déconnexion de Swift, qui entrainerait la fin de la livraison de pétrole et de gaz en Europe, des températures dans les appartements de 12°, des ruptures d'électricité partout, des flambées de prix, l'arrêt de l'industrie, etc... Pendant ce temps là, ça ne mange pas de pain de parler de "folie", pour "Poutine".
De mauvaises langues diraient que vouloir aller arracher les poils de cul de l'ours, n'était pas forcément une bonne idée, mais que dans la couse pour échapper à sa poursuite, l'Ukraine n'irait pas très vite dans la course...
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
