RESULTAT DES PRESIDENTIELLES...
Là aussi, la mer monte, pas encore jusqu'au pif, mais pas loin. Le vieux con disait d'avancer, et les cons ont continué, mais la consolation, c'est qu'ils sont de moins en moins nombreux.
Les parties périphériques ont choisies, notamment l'outre mer, qui a viré Mélenchon puis Le Pen.
Savoureux, ces vieux qui pétochent devant le covid, et qui ne comprennent pas que la crise énergétique, c'est la famine.
"Cependant, voici un fait inconfortable: Le Pen a obtenu environ 42% des voix. Il y a 5 ans, elle en obtenait 34%. Lorsque son père s’est présenté contre Chirac en 2002, il a obtenu 18%. Pensez à 2027 sur cette base. En effet, si vous regardez le premier tour en 2022, Macron n’a remporté qu’un peu plus du quart de ceux qui ont pris la peine de voter, soit environ 21% du public éligible, avec la droite et la gauche populistes qui ont aspiré une grande partie du reste, et les deux partis de l’establishment qui se sont effondrés. 91% de ceux qui ont voté pour Mélenchon de gauche au premier tour et Macron au second disent qu’ils l’ont fait pour bloquer Le Pen, pas parce que Macron serait un bon président. De quel genre de mandat électoral s’agit-il? Les yeux vont maintenant se tourner vers les Français élections législatives et les promesses traditionnelles de « guérir les divisions » : comment ? Les Français, comme *toutes* les économies, démocratiques ou autoritaires, sont l’analogie d’Al Gore des grenouilles dans un pot d’eau dont la température ralentit en s’approchant de plus en plus du point d’ébullition."
Les parties périphériques désormais, votent comme parties périphériques.
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La progression est réelle. Le sud ouest lui même est touché. Seules les villes centres échappent au mouvement, avec la caricature Paris, 85 % pour Macron. Les mêmes phénomènes se produisent dans toutes les villes de France, appuyée sur la fière immobilière et les assurances vies plantureuses. Avec le même corollaire qu'en 1945 : Pierre Laval, l'homme de la déflation de 1935 qui dit que l'économie financière n'a aucune réalité ni importance.
58 %, c'est un mix de pétochards et de décérébrés téléphages qui se croient gagnant de la "mondialisation", alors que celle-ci à disparue, mais ils pensent que cette disparition sera provisoire. Et que tout reviendra "comme à la normale".
Les 5000 francs de la démobilisation de 1919 étaient 5000 francs encore en 1940, puis 1000 en 1945... Un démobilisé qui préféra se payer un peu de confort pour retourner chez lui, y passa cette prime pour payer le billet de train... Les 5000 francs de 1919 et ceux de 1940 n'avaient pas du tout la même valeur...
"Si l’on adopte une grille de lecture sociologique, il n’y a pas trois blocs mais deux camps. Le premier, le camp conservateur, représente les gagnants de la mondialisation. Il rassemble ceux qui défendent plus ou moins l’ordre établi et qui s’accommodent, sans toujours l’approuver, de la politique actuelle. Ses électeurs sont des personnes âgées qui n’ont pas connu la précarité au travail. Ils ont confiance dans les institutions, dans la presse et sont bien insérés socialement. Ils sont de droite et de gauche, d’un niveau socio-éducatif élevé et vivent majoritairement dans les banlieues aisées, en centre-ville et dans les métropoles."
En face de ce camp se trouve la France des ronds points, des « gilets jaunes », celle qui manifestait contre le passe sanitaire et la vaccination. Cette France, peu sensible à la politique institutionnelle, rassemble les précaires et les classes populaires. Politiquement, elle est le plus souvent abstentionniste, même si elle s’exprime davantage à l’occasion des élections présidentielles.
Parlons clairement, cela s'appelle la lutte des classes. Des retraités modestes, mais d'une autre époque, se croient d'une autre classe que celle des prolos.
Autre chose à remarquer. Sur la carte, on voit la fusion, dans le vote Marine le Pen entre la révolte protestante du 16° siècle, dans le sud ouest notamment, et la ligue catholique toujours au XVI° siècle, mais diamétralement opposée...