RETROACTIONS
13 Avril 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
"Dans ce cas, le système est peut-être simplement devenu trop gros pour être sous le contrôle de n'importe qui ou de n'importe quoi. Les rétroactions se démêlent, d'elles-mêmes, comme dans une tour de Babel géante qui commence à tomber. L'immense créature frémit, bouge, oscille, se cogne de haut en bas en écrasant des flux d'informations qui la poussent dans un sens ou dans l'autre. C'est un zombie de taille planétaire. Il ne sait pas où il va, il avance simplement, écrasant tout ce sur quoi il marche".
c'est surtout un empire qui se voudrait universel, mais qui n'a pas appris que la période dite des empires universels a déjà existé. c'était de l'an zéro à l'an 200.
Le retour au local, comme après cette période, est inéluctable.
"Guerre en Ukraine : « Les systèmes énergétiques les plus rapides et les moins chers à construire dans l’urgence sont l’éolien terrestre et le solaire »".
Le marché mondial, tant vanté, n'est pas fait pour exister. Baltimore dont j'ai souvent parlé est un prototype. la ville est passée du stade industriel, au stade post industriel, en gardant une économie très vivante. Le gros et le pondéreux a été remplacé par du beaucoup moins pondéreux, et de plus grande valeur, la dope. L'idéal étant comme point de chute une ville désargentée au port désargenté, qui ne peuvent contrôler ses flux. Bon, au passage, les négros de service se font buter sur place, parce qu'ils sont au mauvais endroit, au mauvais moment, et qu'ils constituent un p'tit marché local, et qu'il faut bien qu'ils se tiennent tranquille. Dop'n guns, c'est idéal.
Là, c'est quand il y a encore des flux commerciaux. Au moins assez pour cacher ce qui est vraiment intéressant. Les trafiquants de drogue d'ailleurs, seraient sans doute capable de subventionner le port pour qu'il continue à fonctionner s'il le fallait...
Pour le reste de la population, on oscille entre "habitations en périls", et sevrage du "marché", où l'on a attiré pendant des décennies, une population dans un confort, qu'on leur fait payer cher maintenant. Eau, gaz, électricité, étaient, à l'origine, peu coûteux.
Aujourd'hui, ces dépenses contraintes sont importantes. C'était sans doute l'évolution naturelle. En plus une classe politique incompétente et/ou corrompue, très bien représenté par des premiers ministres tels Barre, font flamber l'immobilier "parce que pas assez cher". Comme je l'ai souvent dit, les séries donnent souvent de bien utiles renseignements. Les loyers bloqués à NY, par exemple, des anciens locataires restés sous le régime précédent, étaient ridicules, par rapports aux actuels. Cela pouvait aller de 200 $ à 2000 avec une médiane dans le "social" à 800. Bien entendu, ces chiffres ont du évoluer, ils datent un peu. Mais il explique aussi les meurtres de locataires peu décidés à déménager, âgés, fragiles, mais aux loyers liés à leur personne...
Changement de paradigme dans le renouvelable. Les prix ont tellement augmenté, que tout devient rentable. Même pour l'état.
Le flux d'investissement/ désinvestissement dont j'avais parlé...
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