RETOURS AUX FONDAMENTAUX...

Tout d'abord au niveau de la Potasse, qui sert à fabriquer des engrais.
Il y a, en gros, 4 grands producteurs, Canada, Biélorussie, Russie et Chine. La Chine ne doit pas exporter grand chose, et Les deux Russies sont sous sanctions... Hilarant.

Question économique, les boches ne se sont pas rendu compte que toute politique à des limites. Elles semblent atteintes, et les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, et visiblement, le boche a réussi -encore- à se brouiller avec tous ses voisins. La preuve dans le rejet de plus en plus visible de l'UE.

Comme l'a dit Leroy Ladurie (il me semble), aucune génération n'a vécue comme la précédente, la prospérité de l'une, se renversant après.

Les empires et les gagnants aiment se penser éternels. Haïti de 1780 était prospère. Puis, 50 ans après, ce fut le tour du nord de la France d'être enrichi par le sucre, alors qu'il était dans la misère.

La guerre civile américaine éclate à un moment où le cours du coton révèle des signes de crises. Quelques années plus tard, elle n'aurait pas même eu lieu, après 1873 les cours baissèrent de 90 %. Seule la guerre et la baisse de production et de commercialisation les sauva pendant 10 ans. Explication ? L'industrialisation avait permis aux classes populaires d'occident, l'accès au textile, plutôt qu'à la friperie. Pendant 25 ans, le cours de la matière première fut tirée vers le haut.

La Champagne ne devint terre d'agriculture qu'après 1945. Avant, on disait que la terre n'avait que la valeur du lapin qui trottait dessus... Mécanisation et engrais sont la clef.

Comme un con, ça reste un con, le président de la banque centrale allemande veut des hausses de taux.

On dit qu'en occident, seul 20 % de la création monétaire va dans l'économie réelle. En Chine, c'est 90 %, une Chine qui en rechigne pas à ouvrir des mines partout où c'est possible.

Comments

[Horzabky]

Les Allemands payent le gaz cinq fois plus cher que les Américains... Rien qu'avec ça, on peut dire que la compétitivité de l'industrie allemande, c'est devenu problématique. Encore faut-il avoir suffisamment de gaz, et ça, ça dépend de l'humeur de tonton Vladimir... Est-ce que quelqu'un a pensé à dire aux Allemands que fournir aux Ukrainiens des armes pour tuer des soldats russes, ça ne peut qu'envenimer encore davantage leurs relations avec la Russie ? Si l'armée russe est toujours embourbée en Ukraine l'automne prochain, avec des pertes en hommes et en matériel qui seront devenues gênantes, tonton Vladimir sera tenté de faire un gambit (les Russes sont de bons joueurs d'échecs) en coupant le gaz à l'UE.

D'un autre côté, au rythme où les Russes les tuent, il risque de ne plus rester beaucoup de soldats ukrainiens bien avant octobre.

Une excellente vidéo, sur notre désastreuse situation économique :
https://www.youtube.com/watch?v=sh-4qdnPWP4

La Russie a passé son pic de production gazière. La situation actuelle, avec la Russie qui vend son gaz au compte-goutte, serait de toute façon arrivée, même sans guerre en Ukraine, mais sans doute vers 2025 plutôt que maintenant, selon mes estimations.

La dernière année de vie “normale”, c'était 2019. L'année qui a suivi le pic pétrolier mondial. Nous ne vivrons plus jamais comme en 2019. J'ai 65 balais. Trop vieux pour survivre si la société s'effondre pour de bon (fini la médecine de pointe, entre autres), mais pas assez pour me dire j'en ai bien profité, affreux boomer que je suis, je peux tirer ma révérence. Carpe diem, comme disaient les Romains.

[aetius320]

Qu'à moitié boomer.....
Vu ton âge, tu n'as, dans le meilleur des cas, que profité de la fin de la queue de comète des 30 glorieuses.
Et encore, il fallait se placer à temps.
Bon après dans les années 90, il y avait encore moyen de faire quelque chose mais début 2000 alors là....

[henry]

"Question économique, les boches ne se sont pas rendu compte que toute politique à des limites. Elles semblent atteintes, et les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, et visiblement, le boche a réussi -encore- à se brouiller avec tous ses voisins. La preuve dans le rejet de plus en plus visible de l'UE"

Ne pas oublier que jusqu'au milieu du XIXe siècle l'Allemagne en tant que telle n'existait pas, c'était un agglomérat de principautés, de duchés et autres nations de taille variable. Ils étaient tous plus ou moins concurrents les uns des autres même s'ils partageaient des points communs (culture et langue notamment). On retrouve de nos jours encore cette ancienne rivalité dans le découpage territorial allemand et dans l'existence des Länder qui forment un état fédéral ( la seule différence est dans le nombre 16 Länder actuellement, des centaines d'entités à certaines époques du passé sur un même territoire considéré). Pas étonnant que ceux qui ne s'entendent déjà pas entre eux depuis plus d'un siècle et demi ne s'entendent pas avec leurs voisins qu'ils considèrent encore plus mal.