UKRAINIA GAZETA XXX
La crise ukrainienne est un symptôme.
C'est le contre coup d'un phénomène progressif appelé effondrement. Ce phénomène, à un moment, devient événement.
"Et puis il y a le reste de l’OTAN, qui n’a l’air impressionnant que sur le papier et qui continue à envoyer toutes sortes de matériel militaire inutile ou obsolète en Ukraine, où il est soit volé en chemin, soit détruit à distance par les Russes. Le peu de matériel qui atteint le front finit par être abandonné en tas par les Ukrainiens qui battent en retraite et qui sont, à ce stade, pour la plupart des recrues sans formation qui détestent leurs commandants avec passion et sont souvent très désireux de se rendre – parce que, voyez-vous, l’Ukraine nazie manque de nazis !"
Note : des tracts sont largués sur les troupes ukrainiennes leur indiquant de se débarrasser de leurs commandants, et comment.
"L’idée semble être de faire tourner l’ensemble de l’armée professionnelle russe dans le cadre de la mission ukrainienne (il existe une interdiction permanente d’utiliser des réservistes ou des recrues). Si l’on se fie strictement aux chiffres obtenus jusqu’à présent, cela prendra encore quatre mois. D’ici là, l’Ukraine n’aura plus d’armée (la démilitarisation sera achevée)".
Donc, au bout de 6 mois de campagnes, l'armée russe professionnelle aura donc été formé au combat réel.
"Il semble beaucoup plus probable qu’en tant qu’effet secondaire de la MSDDU, des sanctions anti-russes et de l’effondrement économique qui s’ensuivra, l’OTAN sera abandonnée sur le bord de la route comme un Humvee ukrainien bombardé, et qu’il sera alors possible de déclarer que la reprise grotesque de la Seconde Guerre mondiale est terminée et que le culte de la victoire russe est prêt à se poursuivre pendant encore 70 ans environ, avec de nouveaux héros, des obélisques, des flammes éternelles et des marches du Régiment immortel".
Deuxièmement, sur le plan économique, l’Occident fait face à une sérieuse résistance aux 6 000 sanctions qu’il a imposées à la Russie et aux Russes. Ces sanctions se sont retournées contre elles. En Occident, nous pouvons en témoigner chaque fois que nous achetons du carburant ou de la nourriture. La combinaison d’une inflation élevée (10% +) et même de prix de l’énergie plus élevés, causés presque uniquement par ces sanctions anti-russes illégales, menacent l’effondrement des économies occidentales, bien plus que la Russie ou la Chine. En raison de cet effet inverse des sanctions contre la Russie, le rouble est à son plus haut niveau en trois ans, se situant à environ 64 pour le dollar américain et augmentant, bien que immédiatement après les sanctions, il soit brièvement descendu à 150 pour un dollar.
Finlande et Suède viennent de déclarer la guerre économique à la Russie.
Les sanctions contre la Russie ont divisé l’Europe et menacent de diviser l’OTAN. Le président turc Erdogan, membre de l’OTAN, a annoncé qu’il opposerait son veto à l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN. Dans le même temps, la Russie a annoncé qu’elle couperait l’approvisionnement en gaz naturel de la Finlande. Les dirigeants suédois repensent leur entrée dans l’OTAN.
Le choc économique pour la Finlande, vue son intégration à l'espace russe, risque d'être très rude.
Mais au delà de ce court phénomène, retour aux fondamentaux !
TOUTES LES SOURCES D'ENERGIES DEFAILLENT EN MEME TEMPS...
"L'économie ne peut continuer que tant que toutes ses parties importantes continuent. Nous ne pouvons pas supposer que les réserves déclarées de quoi que ce soit puissent vraiment être extraites, même si les réserves ont été auditées par un auditeur fiable".
"La pénurie de produits énergétiques s'est également propagée au-delà du pétrole, au charbon et au gaz naturel".
"Depuis 2019, notre problème est que l'approvisionnement énergétique total ne suit pas l'augmentation de la population. Le coût d'extraction de toutes sortes de pétrole, de charbon et de gaz naturel ne cesse d'augmenter en raison de l'épuisement, mais la capacité des clients à payer les prix plus élevés des produits finis et des services fabriqués avec ces produits énergétiques n'augmente pas pour correspondre à ces coûts plus élevés. Les prix de l'énergie auraient probablement grimpé en flèche en 2020 sans les restrictions liées au COVID. La production de pétrole, de charbon et de gaz naturel n'a pas pu augmenter suffisamment après les fermetures pour que les économies rouvrent complètement. C'est la principale raison de la flambée récente des prix de l'énergie".
Cela rejoint ce que disait Braudel en 1979 : "le plafond s'est reconstitué sur nos têtes".
- Baisse de l'approvisionnement en énergie, en raison des réductions de production et du manque de nouveaux investissements
- Baisse de l'approvisionnement alimentaire, en raison d'engrais inadéquats et de lignes d'approvisionnement brisées
- Beaucoup de dettes en souffrance
- Régimes de retraite qui réduisent ou arrêtent les versements en raison de problèmes liés à l'endettement
- Chute des prix des actions
- Défauts sur dérivés...
Que dire de plus que Gail Tverberg ?
On voulait mater la Russie ? On n'aurait pas pu piller plus son pétrole et son gaz, qui manquaient déjà. Bien entendu, on vient de dire aux popofs qu'ont les emm... ieler et qu'ils n'avait qu'à le vendre ailleurs !
C'est d'autant plus cocasse que la Russie étant un scandale géologique, doté et burné en tout, il va falloir se passer de tout, et qu'étant donné le niveau de production en céréales, ils vont avoir des tas de copains.
Bon, en plus, pour le plaisir, ils tapent sur les occidentaux, ils vont pas bouder leur plaisir.