UKRAINIA GAZETA XXXIX
15 Juin 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie, #Politique
Les choses sont claires : ça barde de plus en plus. Gazprom limite ses livraisons, volontairement ou involontairement, peu importe la cause. Les européens vont dérouiller grave.
Et ce n'est pas fini, comme le dit le saker :
"Après tout, sinon ils ne recevront pas:
– de la nourriture pour leurs citoyens;
– des engrais pour produire de la nourriture pour leurs citoyens;
– les sources d’énergie pour la production de denrées alimentaires et le chauffage de leurs citoyens;
– métaux et autres produits destinés à la production de machines et de mécanismes pour leurs citoyens;
– combustible pour les centrales nucléaires européennes et américaines, qui fournissent 20 à 40% de l’électricité à leurs citoyens.
La liste est longue." (Et non exhaustive, en plus, comme la vodka est bannie, on pourra même plus se bourrer la gueule).
"Maintenant, nous attendons avec impatience le prochain paquet de sanctions européennes et les grandes décisions de sanctions de grand-père Joe, à propos desquelles les auteurs de ces mêmes sanctions commencent immédiatement à proposer des stratagèmes de contournement".
On peut citer l'accord russo-séoudien : la Russie aura l'exclusivité des ventes de pétrole à la Chine, les séoudiens aux occidentaux. Les habitants oppressés des zones occupés par les popofs en Ukraine, eux, souffrent horriblement. Leurs dettes, notamment pour les énergies, sont simplement annulées. C'est sûr qu'avec ça, Poutine va être impopulaire (80 % pour, 5 % contre), et Macron, devant l'austérité qui sera annoncé lundi, lui, sera dans le cas inverse...
Bredin, pardon, Berlin, qui avait nationalisé Gazprom Allemagne est obligé de lui filer un prêt de 10 milliards. C'est ballot, là aussi. En plus, les contrats d'approvisionnement n'avaient été signés qu'avec Gazprom Allemagne, qui elle même achetait à Gazprom. C'est encore plus ballot, non ???
En Australie, pourtant peu concernée par la guerre en Ukraine, c'est la crise énergétique et l'effondrement du marché. Le marché est une farce, surtout pour l'électricité, et ça ne peut fonctionner qu'avec l'abondance...
Ici, et comme pour tout, l'exportation du gaz et du charbon rapporte plus que le marché interne, où les prix sont politiquement bloqués.
Nos dirigeants-z'a-nous n'ont pas encore imprimé que la production à domicile, il n'y a que ça de vrai, et que les importations, c'est pour les petzouilles de bourgeois... Faut il le rappeler, il n'y a pas de risques de pénuries en Russie, simplement le risque de mourir d'embonpoint.
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