LA BONNE QUESTION...
6 Juillet 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Chronique de l'effondrement
Qu'on peut se poser légitimement.
Les pannes de nos centrales nucléaires sont elles réellement des corrosions ou est ce une manière de ne pas parler de pannes de combustible ? En un mot, de rupture d'approvisionnement ?
"La moitié des centrales nucléaires françaises sont toujours à l'arrêt pour des problèmes de corrosion et de manque d'uranium ?".
Macron a aussi d'ailleurs confirmé le pic oil séoudien.
Pour revenir à l'uranium, il est strictement impossible que depuis 20 ans, EDF ait réussi à se réapprovisionner à 100 % pour maintenir ses réserves à 2 années, soit 16 000 tonnes. Sur terre il n'y a pas assez de production disponible.
La situation est peut être meilleure qu'aux Zusa, qui eux, sont clairement en rupture (pas grand chose, 200 tonnes cette année), mais en rupture. A ce niveau là, c'est gérable, mais les problèmes ne vont que s'amplifier.
Fukushima a sans doute préservé ce qui existait de l'industrie nucléaire, en persuadant le Japon et l'Allemagne de se passer du nucléaire...
Il est à noter que les réserves nipponne au moment de Fukushima n'étaient pas très importante, aux alentours de 5000-6000 tonnes (pour un parc identique au français), ce qui laisse penser que ce chiffre devrait être le même en France.
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