ENTRE JEUX ET REALITE
19 Décembre 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie, #Politique
Le grand spectacle (ou peste-tacle ?), a été joué, il parait que "tout un peuple", est content (et le perdant pas trop), mais la réalité argentine, c'est 88 % d'inflation... Pas mal, non ?
Né dans une ville de fouteballe, j'ai eu très vite de la haine pour les supporters, obsédés, débiles à souhait. Le jeu n'est qu'un jeu, et une équipe, pas plus que bien des distractions, comme un jeu de domino. Dès que celui-ci est fini, il n'y a rien d'autre à faire que d'oublier instantanément. Sinon, on a de sérieux problèmes mentaux.
Dans les deux finalistes, il y a dans un cas, effondrement économique, dans l'autre hyperinflation.
Parodie de vérité, jeux du cirque sensé calmer les esprits et assurer la popularité de gouvernants, c'est l'écume d'une époque. Le chemin parcouru en 90 ans, du sport populaire, joué par des prolos, et simplement vu comme une détente, ce qui était plutôt sain, on est passé à un sport élitiste, joué par des millionnaires, voir des milliardaires, dans des stades aussi monumentaux qu'inutiles, dans un contexte totalement malsain, et politique.
Pendant ce temps là, nouvelles sérieuses : le Ghana suspend "provisoirement", le paiement de sa dette (provisoirement, comme le roi d'Angleterre au XIV° siècle ?)... Je vous donne rendez vous en 3000 pour savoir si le Ghana a repris ses paiements...
La montée des prix de l'énergie maintient provisoirement des industries extractives en manque de rentabilité, dopant les installations en fin de vie et leur permettant de continuer les activités, mais les nouvelles découvertes ne sont pas forcément stimulées. Au contraire...
La production n'est pas visiblement véritablement stimulée, ni pour le charbon, ni pour le pétrole, encore moins l'uranium et pas davantage le gaz par la flambée des prix... Au mieux, elle se maintient. On est arrivé à des niveaux de production tellement monstrueux qu'il semble simplement, impossible de maintenir... Donc, de maintenir l'activité économique dans son ensemble. Et pour ce qui est de diriger une société en décroissance, jusqu'à maintenant, personne n'a eu le doigté nécessaire pour le réussir.
Simplement et pour une bonne raison, les difficultés n'arrivent souvent qu'après une si longue période de prospérité que le logiciel de gérance de crises a disparu. Au contraire d'une génération, qui, comme De Gaulle, avait "mangé la terre" en se couchant sur elle pour éviter les tirs. La génération au pouvoir n'arrive même plus à imaginer un avenir différent... C'est un défaut courant...
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