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SANS FONCTION ECONOMIQUE CLAIRE...

20 Décembre 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Immobilier, #Energie, #economie

Sauf une. Les grandes villes sont apparues sans fonction économique claire pendant la crise covid, et pendant la guerre contre la Russie.
On avait besoin d'agglomérer la population pour produire. Mais la désindustrialisation et la chute des effectifs dans les usines restantes, ne rendent pas si nécessaires les grandes agglomérations.
De fait, la seule activité économique restante pour celles-ci, c'est simplement le trafic de drogue.

Finalement, le phénomène observé, c'est la Baltimorisation. Une activité résiduelle, parfois importante, comme l'hôpital John Hopkins, des données géographiques, plus importante encore, qui rend possible la continuation de l'existence, ou pas, mais aussi, une vivification du restant par le recyclage d'argent sale, dans l'immobilier.

On le voit, tous les ingrédients décrits dans "The Wire", "Sur écoute", en français qui peuvent justifier une décroissance "douce", pendant que toute la population qui le peut, fiche simplement le camp. Une bonne grosse partie, elle, s'entretue ou se suicide, par la drogue. A Baltimore, c'est 1 assassinat/jour, trois fois plus de morts par overdoses, une espérance de vie de 18 ans, pour le négro (chut, ce mot est interdit et provoque une crise d'hystérie, mais on s'en fout des morts) de base, et de 50 ans pour les femmes.

"La capitale a généré 17% d'emplois en 2021 contre 35% auparavant. Cette réorganisation s'explique par la montée en puissance de l'économie verte dans les territoires". "Economie verte, ça veut simplement dire en bon français, "économie productive", et pour préciser, qui s'adapte à une décroissance des disponibilités énergétiques. Rien à voir avec la vertu de vouloir "sôvélaplanèteuh", une simple loi économique observée dès le 16° siècle, dans la controverse entre Jean Bodin et Jean de Malestroit, qui créa la "science économique". Dès l'époque, on note une amélioration continue des techniques et des productions, avec moins d'intrants, et une certaine démocratisation subséquente des produits, le velours en l'espèce. Celui-ci est passé du stade de produit de luxe à celui de produit de large diffusion (mais pas encore de société de consommation), mais l'habit de velours reste un luxe relatif dans les campagnes, il permet de briller sans trop de frais...

«pour la première fois, les territoires à taille humaine, hors de l'influence des grandes métropoles, observent une hausse d'emplois supérieure à la moyenne française.»

La réalité est plus triviale. La grande ville a cessé d'être productive, le territoire, lui, l'est. La crise énergétique, aussi, va obliger les territoires à s'organiser, peut être pas pour être totalement autonome, mais plus autonome pour échapper à la hausse des prix...

"Alors que la création nette d'emplois sur 10 ans représentait 15% dans ces territoires sans grandes villes, elle a aujourd'hui atteint 42%."

De fait, l'investissement dans la grande ville est fictif. C'est le jeu de ventes et d'achats de biens immobiliers, les jeux d'argents de places financières, et les dernières activités non délocalisables en masse, les hôpitaux.

Bien entendu, vu le prix des loyers et biens immobiliers, c'est un vaccin sérieux contre toute tentative d'investissement...

Délinquance + prix démentiels. Qui voudrait de la grande ville ?

 

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A
Anecdote intéressante : un agent immobilier luxembourgeois m'a lâché que se biens ne trouvent plus preneurs. Depuis 4-5 mois. En cause les taux variables qui prennent un trajectoire de V-2 à l'allumage d'après lui.
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R
Au cours d'une compilation des sons et créations folkloriques consacrés au Pays de Samoëns (Haute-Savoie), un certain PARCHET témoigne de la migration saisonnière de petits paysans vers la région voisine du Valromey afin d'exercer les métiers de maçons, tailleurs de pierre et charpentiers, ce du début du printemps à l'automne, tandis que les enfants et les femmes s'occupaient des fenaisons. Ils couchaient dans des granges. Au début du XXéme siècle, à partir d'Octobre allaient de fermes en fermes de Bresse des peigneurs de chanvre destiné à la fabrication des habits et draps, venant des montagnes voisines, nourris, logés et couchant bien souvent sur la paille. Plus près de nous, nombre de petits paysans exerçaient d'autres métiers divers et variés, profitant après la deuxième guerre mondiale de l'accès codifié (diplômes) aux savoirs: infirmiers, tréfileurs, maçons, bouchers itinérants tuant le cochon. Abondance de carburant oblige, ils rentraient tous les soirs chez eux et mettaient sérieusement du beurre dans leurs épinards notamment quand sonnait l'heure de la retraite. Tous cela pour dire que la spécialisation du travail à outrance avec perte de savoir-faire dû à l'automatisation par abondance d'énergie va céder la place à ce qui a déjà été expérimenté dans les campagnes ou résilience et abondance de compétences n'étaient pas des mots sortant de la bouche de technocrates embobineurs.
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R
MJ<br /> <br /> ce que je veux dire c'est que ma MS170 consomme un litre de sp98 pour me débiter de quoi chauffer pendant une semaine H24 .<br /> Et avec une demi journée pour manier la tronçonneuse !<br /> Un litre de sp98 c'est entre 1,70 et 2,00 euros .<br /> <br /> Avec 2 euros j'achète deux pains de 400 grammes donc ma dépense physiologique est largement couverte par un litre de sp98 pour une semaine de chauffage et 2 ou 3 heures de travail <br /> Par contre deux euros de pains ne couvre pas la dépense alimentaire pour une semaine de chauffage et 3 ou 4 jours de travail .<br /> <br /> Le sp98 est hors de prix pour faire 1000 kms par mois pour aller chercher jn boulot de merde payé au smic .<br /> Par contre 2 euros pour nourrir ton esclave Sthill MS170 qui va te couper en 2 ou 3 heures ce que tu débiterais en 3 ou 4 jours à la main , c'est pas cher !!<br /> <br /> Ce sera encore moins cher avec une sthill électrique rechargée par mes panneaux photovoltaïques . Du moins je l'espère .... J'ai pas encore eu l'occasion de faire le calcul de retour sur investissement .<br /> <br /> <br /> Jancovici sur youtube t'expliqueras cela beaucoup mieux que moi !!
M
@ raleur, <br /> sousl'occupation, et avant et apres, laquestion du SP98 ne se posait pas car tout etait fait à la main.<br /> pour faire un trou dans un mur on prenait un tamponnaoir et deux grosses mains bien calleuses.<br /> et pour scier un arbre, une cognée et une scie.<br /> j'ai souvenir d'un aieul dans le batiment pour qui le plus beau cadeau de sa vie a ete une perceuse à percussion (bosch bleu).
R
MJ, oui certes, mon père allait et rentrait de la ville en vélo dans les années 50 (22 Km par tous les temps) et mes grands parents n'ont connu que "la bleue", mais à partir des années 60, la carrière des doubles emplois se terminait la plupart du temps en automobile (ou en car de ramassage). Ce qui est la traduction du boum exponentiel des moteurs à explosion à partir de la fin de la seconde guerre mondiale, que l'on peut dénommer "abondance" par rapport à l'antérieur et à ce qui nous attend.
R
Même avec un sp98 à trois euros le litre , une tronçonneuse sera toujours plus productive qu'un bûcheron qu'il faut nourir !!<br /> <br /> Et même si le bûcheron c'est vous cela vous coutera moins cher de nourrir votre tronçonneuse ou votre groupe électrogène que votre estomac .<br /> Reste à savoir si le passage à la tronçonneuse sur batterie sera rentable ou pas !<br /> <br /> Lisez ET relisez l'histoire des français sous l'occupation de Henri Amouroux
M
"Abondance de carburant oblige, ils rentraient tous les soirs chez eux"<br /> etonnant, j'ai souvenir des campagnes françaises avec très peu de voitures. il y avait des vélos(beaucoup) et des mobylettes.<br /> en plus, le prix reel du carburant, exprimé en heure de smic par litre était élevé.<br /> "En 1973, le Smic horaire brut était à 5,43 francs et le litre d'essence à 1,69 franc. C'est bien trois fois plus (3,2 fois exactement).<br /> Aujourd'hui, le Smic horaire brut est à 9,43 euros. Le litre d'essence à 1,57 euro. C'est bien six fois plus." source :<br /> https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/l-essence-moins-chere-qu-il-y-a-40-ans-vrai-ou-faux_1731691.html
W
Je suis de la campagne à la frontière du Luxembourg.<br /> Il y a d un côté les arrivistes et les vrais campagnard de l autre.<br /> Il n y a pas besoin d être étrangers pour être victimes de racismes. Les deux parties ne s aiment guerre.<br /> L un bling bling employés de banque avec piscine suv voitures électriques, et l autre, les pieds sur terre.
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W
en plus des prix démentiels de la délinquance il y a ou plutôt il n'y a plus d'emplois et les contraintes idéologiques escrolos qui rendent la vie impossible
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K
Bonjour.<br /> Je hais ces termes technocrates.<br /> J'habite en province, pas dans un "territoire". Un territoire c'est indéfini, un vide ou presque vide qu'on peut remplir ou modeler comme on veut. La province, ce sont des gens avec des traditions-qui disparaissent ou deviennent "folkloriques", des langues, les patois, qui eux aussi disparaissent , des architectures, des modes de vie, des Histoires au sein de l'Histoire de France, des productions anciennes renommées, vins, fruits et légumes, viandes particulières ou poissons, etc... des paysages, bref des gens qui ont créé des cultures particulières regroupées sous le nom global ( et un peu condescendant) de "province.
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F
On avait besoin d'agglomérer la population pour produire ... euh non, c'est pour contrôler la population. La taille d'une ville est actuellement retaillée pour que la population soit controlable, ce qui n'est plus possible dans les grandes villes.
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