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UNE BANDE DE SALAUDS !

12 Décembre 2022 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Immobilier

Salauds de pauvres et salauds de vieux. On nous dit que les copropriétés ont des problèmes pour les travaux à réaliser, parce que beaucoup ne veulent pas en faire.
En fait, ceux qui ne peuvent pas payer, les pauvres.

Et ceux qui ne veulent pas payer, les vieux. Trop occupés à penser voyages et croisières, qui, en cas de défaut, les feraient passer pour des petzouilles vis-à-vis de leurs relations.

Bon si on a un vieux, pauvre et amateur de voyages et croisières, on a atteint le sommet.

Donc, le sinistre du logement, veut faire passer les règles de majorité des 2/3 à la majorité simple.

On eut rajouter aussi, les copropriétaires non occupants, qui n'y voient qu'une source de revenus, et n'envisagent certainement pas d'y investir un sou. Sans doute, eux aussi, préfèrent ils voyages et croisières.

En même temps, le problème pré-existait.

Il est le suivant. Les copropriétés sont un leg des années 1950 à 1970, où le niveau socio-économique des propriétaires était homogène, tous travaillaient, les charges étaient faibles, et c'était considéré comme normal.

Aujourd'hui, les copropriétés sont souvent aux mains de gens âgés, dont l'entretien n'est pas la priorité, hédonisme oblige, et si la majorité est non occupante, elle s'en fout encore plus. Les effondrements d'immeubles marseillais, criminels, sont l'oeuvre de ces copropriétaires non occupants. Ce sont des usines à sommeil.

De fait, le corps social, dans ces entités, est largement entamé. Il n'est plus homogène. Mais là aussi, l'effet prix, plus que le richofemenclimatic, joue. "l’explosion du prix des énergies ont converti les plus hostiles, en tout cas intellectuellement".

"Les syndics pourraient se réjouir que la loi leur donne un levier plus puissant, mais comment gèreront-ils la désolvabilisation d’une fraction importante de leurs copropriétaires ? Comment assureront-ils le recouvrement, l’une de leurs missions fondamentales, dans un contexte de fragilité de nombreux ménages au sein des syndicats ?"

La propriété immobilière a toujours été un cadeau plus ou moins susceptible de devenir empoisonné.

Quand à ceux dont "les enfants s'engagent dans des études onéreuses", ils feraient mieux de se soucier de savoir si ces études sont utiles.

La machine inégalitaire s'est mise en marche. Et l'une de ses composantes, c'est l'énergie, que "l'élite" veut se réserver.

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A
Il ne faut pas mettre tous les seniors dans le panier des touriste et croisiéristes, les pensions sont modestes et à leur âge on accorde plus de prêts, alors comment financer ces travaux pour sauver la planète?
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M
Je crois qu'il y a pire que la copropriété: le timeshare... Mais là, on touche au sublime.<br /> https://fr.wikipedia.org/wiki/Location_en_temps_partag%C3%A9
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A
J'ai toujours dis à mes connaissances que l'immobilier, cela ne servait qu'aux héritiers. Et encore s'il avait été entretenu.<br /> En effet, ces derniers ne le paient pas. Ce qui permet de commencer sur des bases bonnes et saines.
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P
COPRO<br /> Le problème des copros fait beaucoup rigoler Patrick, <br /> mais en fait c’est pas beaucoup plus rigolo que la guerre en Ukraine.<br /> <br /> Listons un peu les pb des copros : <br /> * Définitions : habitat indécent ou indigne ou insalubre : les NORMES disent 9m2 minimum pour une pièce habitable (8,50 m² c’est intoléraâable) et 2,20m sous plafond (ben ouais, vous et moi comme nous mesurons au moins 2,12m, on se cogne dans tous les plafonniers)<br /> * ETAT des LIEUX : installations électriques dangereuses, équipement sanitaire défaillant, plomb, amiante …..<br /> <br /> * TRAVAUX : on peut noter parfois des erreurs des copropriétaires qui fragilisent les structures : suppression de cloisons porteuses, entassements non compatibles avec la structure des planchers (TOC d’entassement, syndrome de Diogène ou de « l’écureuil » _ça c’est rigolo !), combles transformés sans autorisation…..sans compter les défauts d’entretien, infiltrations d’eau etc.<br /> <br /> * COPROPRIETES : 1/3 des copros n’ont pas de syndic et parfois pas d’assurances.<br /> Pas de fonds de réserves constitués pour des travaux potentiels : et boum, tout sur la gueule d’un coup !<br /> Beaucoup de copropriétaires renâclent à payer pour des parties communes. <br /> Réticence des proprios bailleurs à plafonner leurs loyers (là Patrick les comprend tout à fait) pour bénéficier d’aides pour les travaux. <br /> <br /> * la MAIRIE va vous coller un arrêté de péril et vous déménager vers un gymnase accueillant.<br /> <br /> *MAQUIS des AIDES et des crédits : « Habiter Mieux Copropriété » + « MaPrimeRénov » + « Crédit d’Impôt pour la transition énergétique CITE » + « Pass’Rénov Copropriétés » + cerise sur le gâteau : les Monuments Hystériques ou l’Achitecte-des-Bâtiments-de-France qui vont vous demander de refaire « à l’identique » ……. là, je vous sens prêts à préférer aller combattre en Ukraine ?
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R
Combattre en Ukraine ?<br /> Oui mais côté russe !!!<br /> <br /> Pas fou !!!
P
Moralité : n'achetez pas dans une co propriété
C
Les copros sont comme tout le parc immobilier qui date . On vieillit bien ou mal suivant la qualité du bâti. Les soixantehuitars ont tous placé leur pognon dans ces cages à lapins au cours des années 80 et suite . En matière immobilière nous avons comme en matière automobile : le marché du neuf pour les pêtés de thune et l'occase pour le reste de la populace. Il ne faut pas oublier que les lois et règlementations ont atteint un tel niveau que personne n'est en règle 1 an après construction. Les syndics se graissent tant et plus sur tous les paramètres et donc effectivement de nombreuses copros n'en ont pas ou plus. Dans ma petite ville moyenne de province on a aussi une autre race d'investisseurs qui achètent plusieurs apparts avec des financements un peu exotiques tchétchénie croatie roumanie ou autres et qui se barrent 1 an après en revendant. Résultat ces apparts sont dévastés ayant servi à loger 5 à 6 personnes par pièce. A la revente (bon marché) tout est à reprendre . C'est là que le monde de l'autoentreprise plus ou moins officielle apparait. Quand le batiment va ....tout va ...comme dit le dicton.