LUTTE DES CLASSES II
Vous savez comment repérer un branleur fini, qui n'a aucune utilité réelle dans une entreprise, qui objectivement ne fait rien ? Il suffit d'écouter. C'est le premier qui dit : "Tout ce que je fais". L'employé qui réellement fait quelque chose, est indispensable et utile, tout le monde le sait.
A la silicon Valley, il paraitrait qu'il y aurait des tas de branleurs, embauché par effet d'ego du PDG, et parce que toute bureaucratie, fut elle privée, a une certaine tendance à se multiplier.
De fait Elon Musk peut décimer les employés de twitter sans que l'on s'aperçoive de rien.
Après, ce sont tous les autres qui suivent : "Le résultat aujourd’hui, d’après les deux anciens collègues, ce sont des milliers de postes inutiles, des personnes embauchées pour faire du “faux travail”, dont les entreprises sont nécessairement obligées de se séparer désormais".
Personnellement, j'ai vécu ça à plusieurs reprises. j'ai vu et j'ai vécu une entreprise (sidérurgie), passer de 3000 employés à 1300 sans voir la production baisser... A une époque un coup de goupillon du curé faisait une embauche. On ne regardait pas si on avait besoin de quelqu'un.
D'où, en fin de carrière, des traumatismes pour les virés. ils avaient cru travailler pendant plus de 30 ans, leur travail avait disparu, parfois brutalement. Après audit, souvent court, des moments 1/4 d'heure, leurs tableaux pas encore Excell, ni même multiplan passait à la poubelle directement.
J'ai aussi participé à des restructurations d'entreprises. J'ai contribué à faire virer des cadres (avec un grand plaisir), friands d'intéressements, de participations, de notes de frais, jamais satisfait de leurs gros salaires, insuffisant d'après eux, vu leur gros potentiel. Enfin, c'est eux qui le voyait gros, moi, je voyait des cuistres outrecuidants et suffisants.
L'emploi n'a jamais correspondu à une nécessité absolue. Même maintenant, on pourrait se passer de la moitié de la main d'oeuvre. Il n'y a de différence qu'entre ceux qui appartiennent à une classe qui sait se protéger, notamment les cadres macronistes et parisiens, mais de nulle utilité, et ceux qui, libéralisme économique aidant, ne le peuvent plus...Mais qui souvent sont utiles et productifs.
Silicon Valley Bank, a servi 74.35 millions de $ à black live matter, et le reste est édifiant :
Jay Ersapah, le patron de la gestion des risques financiers de la succursale britannique de SVB, a lancé des initiatives telles que la première campagne Pride d’un mois de l’entreprise et un nouveau blog mettant l’accent sur la sensibilisation à la santé mentale des jeunes LGBTQ +.
« En tant que personne queer de couleur et immigrante de première génération issue de la classe ouvrière, il n’y avait pas beaucoup de modèles à voir grandir pour moi. ».
Par contre, elle a totalement foiré son coup sur la gestion des risques, plus occupée à se toucher le sexe qu'à bosser.
Mais, il y a encore mieux. Certains secteurs économiques sont totalement inutiles. Le transport aérien, totalement incapable de dégager la moindre rentabilité depuis des décennies. "IATA : les compagnies redressent la tête mais resteront lourdement déficitaires en 2022". Un secteur qui vit sous perfusion depuis toujours est un parasite. Donc, totalement inutile. Une réserve de main d'oeuvre inutile, de serviteurs et boniches, destinée aux dominants, friands de voyage, car ils détestent leur pays, où ils ont du mal à laisser se déployer leur égo.