PERTE DE SENS
Il y a chez nos gouvernants, une perte de sens évidente.
La Finlande sanctionne la Russie, prenant le chemin des pays baltes et du grand dépeuplement. Sans économie russe, voisine, il n'y a pas d'économie finlandaise, qui se limitera à la pâte à papier, variable hautement volatile, vous rendra riches le matin, et pauvre le soir... Il et clair que les pays baltes, sans l'arrière pays russe, ça ressemble beaucoup plus au trou du cul du monde qu'à autre chose...
D'une manière générale, les pays d'Europe jouent au grand accueil, n'imaginant même pas, dans leur suprémacisme, qu'ils puissent devenir non des pôles d'attraction, mais de répulsion. L'effondrement économique en cours, qui prend la forme d'inflation, fera nettement le reste.
Salaires bloqués, prix qui explose, on se croirait revenus dans "Laizeurlaiplusombredenotristoir", vécu par la majorité de la population, comme un blocage des revenus, pendant que les prix à la consommation, essentiellement la nourriture, flambait. Pour le reste, elle avait simplement disparu. Les nippes étaient usées jusqu'à la corde, le chauffage, un souvenir, les clopes, un rêve inatteignable, le savon, une vue de l'esprit. Il n'y avait même plus de quoi se bourrer la gueule.
Les vélos s'étaient généralisés, les instruments de jardinage, sujet de toutes les magouilles et bassesses. Quand aux voleurs de poules, leur survie était assujettie à leur capacité à courir plus vite que leurs victimes.
Quand nos dirigeants parlent d'économie de guerre, ils n'ont certainement pas pensé à cette aspect de la question, qui a tendance à surexciter les populations.
L'UE pense à 594 000 obus par mois, bien entendu, aux dépens de tout le reste, pour lequel le serrage de ceinture sera obligatoire. Le voyage aux Seychelles de papy mamy et la croisière, remplacé par une sortie en bus plein de diversité. Tout d'abord, arriver à 594 000 obus, ça sera dur (en France, ce ne sera pas même 100 000 PAR AN), voir impossible, avant que l'Ukraine ne soit broyée totalement.
Les confédérés pendant la guerre civile, faisaient un jeu de mots. Ils s'appelaient eux mêmes "lee's miserables", avec beaucoup d'humour. Combien d'obus tire une armée russe chaque jour ? Il faut dire que ces enfoirés n'ont pas fermé leurs usines, et qu'elles tournent à grandes capacités depuis un an.
Bon, pour ce qui est des léopards, si quelqu'un à un vieux blindé oublié dans une grange, il peut s'adresser à l'armée allemande, qui en cherche désespérément, indiquant le chiffre réel de blindés disponibles, opérationnels et à jour, variant, suivant les pays, entre 12 et 50 (si on a de la chance).
Cela fait penser aux armées européennes, lors des troubles de 1848. A l'exception de l'armée française, toutes n'étaient plus que des armées d'opérettes, avec des officiers aux tenus chamarrées, Radetzky, maréchal autrichien, réclamât de 1815 à 1848, le truc qui s'appelle "manoeuvre", mais qu'interdisait le sinistre des finances, qui trouvait que ça coûtait trop cher. En 1848, d'ailleurs, les armées européennes étaient globalement obsolètes, sauf la française, très occupée à massacrer pacifier, avec des améliorations de l'art d'égorger, qui faisait l'admiration du monde : balle minié, service de santé, et amélioration à la pelle... (Y compris de tranchée, très utile pour fracasser des crânes trop durs).
le suprémacisme démocratique donc, fait penser aux bredins qui nous gouvernent que tout plierait devant eux. Visiblement, les popofs sont pas au courant, en plus qu'ils sont teigneux. Pourtant, la résistance victorieuse des chevriers dans un certain nombre de pays aurait du les éclairer. P'têt que le fromage qui pue est une arme déterminante ?
Un petit aperçu d'une thèse d'histoire :
Selon les rapports de préfet, en 1939, le salaire moyen dans l’Oise est de 1500 F par mois.
En 1942, le salaire masculin minimum est de 1000 F et celui des femmes de 800 F.
Pendant toute la durée de l’Occupation, la politique constante des autorités allemandes a consisté à refuser toute augmentation de salaires dans les entreprises françaises. En revanche, ces mêmes autorités offraient des salaires doubles, triples et parfois quadruples (assortis d’avantages divers) aux travailleurs français embauchés dans les firmes qu’ils contrôlaient et ce afin d’attirer à leur profit le maximum de main-d’œuvre.