LA MANIPULATION
7 Avril 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Immobilier
Monétaire, désormais, est inutile.
On le voit bien, son impact est non seulement dérisoire, mais contre productive.
Pour une base bien connue, l'immobilier, c'est simple. “Inflation, hausse des taux de crédit et baisse des prix de l’immobilier : c’est le cercle infernal”.
En même temps, on ne se pose même pas la question de savoir si la bulle immobilière vieille de 50 ans (début des années 1970) n'était pas une anomalie des économies développées rentrées en phase terminale.
Résumons, on crée la loi du 3 janvier pour endetter un état qui ne l'était pas. On abandonne l'encadrement du crédit, les banques peuvent commencer à faire n'importe quoi, notamment recréer le servage de la dette.
Mais il fallait que l'économie réelle puisse le supporter. Après avoir progressé jusqu'en 1980, les taux d'intérêts et l'inflation ne cessent de baisser pour s'adapter à la baisse de tonus économique. Je me rappelle du taux d'intérêt des découverts courants, quand j'ai commencé à travailler, 18.18 %. Le taux d'usure, c'était 28.28 %. Impressionnant, non ? Le taux "bonifié" pour les emprunts immobiliers ? 20 %.
Les flux de marchandises, fabriquées dans les pays pauvres sont désormais insoutenables, et les dirigeants de l'ouest collectif, déconnectés de la réalité dans leur propre pays, et encore plus vis-à-vis des bougnoules, noirs, basanés, jaunes ou blancs, ne l'ont pas compris. Et la seule chose qui leur permettait de régner encore en Bwana (ou en O'b(w)ama), c'était la manipulation monétaire et les sanctions.
Bien que celles-ci n'aient jamais réellement fonctionné.
Bref, l'économie monétaire irréelle a été déconnectée de l'économie physique réelle. Augmenter les taux d'intérêts pour lutter contre l'inflation, est insoutenable, les productions et les exportations chutent pour des problèmes énergétiques.
Certains produits rentrent en inflation débridée (la nourriture), d'autres en déflation carabiné (immobilier), et l'immobilier se partage en deux parts, l'un, le bâtiment est touché temporairement par l'inflation, l'autre, définitivement, la vente, par la déflation.
C'était déjà le cas, si on décomptait en monnaie réelle, l'or, depuis une quinzaine d'années.
"Dans ce cadre, il est malheureusement clair que les prix de l’immobilier vont continuer de baisser sur l’ensemble du territoire national".
Certaines banques, d'ailleurs, suspendent totalement, la "production" de crédits immobiliers. D'ailleurs, le crédit immobilier n'a jamais été le rôle des banques, en dehors de la toute petite période historique, née dans les années 1950, adulte dans les années 1970.
Bercy veut assouplir, la banque de France, et la BCE n'en veulent pas. Le pouvoir politique reconnait explicitement le caractère explosif du dossier.
De fait, le schéma mental implanté dans les populations, n'est plus valable devant la défaillance des ressources. Et comme on nous sort des conneries en barres de 100 kg, à savoir, covid, richofemenclimatic, et qu'on ne nous dit pas le problème réel d'épuisement des ressources, c'est incompréhensible pour le pékin moyen.
Les crédits immobiliers s'effondrent, en nombre et en montant, et vont s'effondrer encore plus. Là aussi, le schéma mental est totalement obsolète.
L'occupation cesse. La mine d'or de l'immobilier d'entreprise se vide.
Les divagations sur les audits énergétiques corsent le problème.
L'électeur macroniste débile (répétition) aura du mal à partir pour le voyage "indispensable".
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