TOUJOURS LA LOI DE PARETO...
21 Avril 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie
Les riches s'accaparent l'eau, aussi.
"L'étude, qui s'est concentrée sur le cas de la ville du Cap en Afrique du Sud, montre que les classes aisées participent directement au manque d'eau en remplissant leurs piscines et en arrosant leurs pelouses. Les populations pauvres de la ville se trouvent alors en difficulté pour boire, se laver et manger".
De fait, les gros consommateurs d'eau sont l'agriculture et l'industrie. La population, en elle même, ne participe qu'à 20 % de la consommation. C'est peu, mais il leur faut de l'eau potable.
"Selon l'étude, elles ne représentent que 14% de la population de la ville, mais sont responsables de plus de 51% de la consommation d'eau. Au contraire, les familles les plus pauvres constituent 62% des citadins, mais n'utilisent que 27% de l'eau".
Le "libre marché", qui arrive à un point de rupture des approvisionnements, est politiquement explosif. Le riche peut s'approvisionner, le pauvre crever. Le riche peut satisfaire ses caprices et n'aime pas les tickets de rationnement. Cela n'aide que le pauvre, et lui complique la vie. Surtout, avec une structure fixe comme l'eau, peu de moyens de tricher.
A l'heure où les plus riches bêlent le dérèglement climatique, ils multiplient aussi les voyages en jets. Belle manière de dire qu'ils ne croient pas ce qu'ils disent.
Finalement, le seul problème, c'est leur sens du non partage. Aux dépens des moins riches. Les moins riches doivent se serrer la ceinture, pour que eux bénéficient de la ressource.
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